Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mardi soir que le cabinet de sécurité adopterait un cessez-le-feu au Liban « ce soir ». Dans son discours, il a immédiatement prévenu qu’Israël « réagirait » si le Hezbollah libanais violait cette trêve.
Il a également déclaré qu’Israël « conserverait une totale liberté d’action au Liban », tout en précisant qu’il souhaitait désormais « se concentrer sur la menace iranienne ».
Plus tôt dans la journée, le cabinet de sécurité israélien s’est réuni pour examiner et décider d’un accord de cessez-le-feu dans la guerre contre le Hezbollah au Liban, alors que l’armée israélienne bombarde le cœur de Beyrouth et sa banlieue sud.
Toute la journée de mardi, la communauté internationale a multiplié les appels pour qu’Israël accepte la trêve. Mardi, le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, a affirmé qu’Israël n’avait « aucune excuse » pour refuser le cessez-le-feu au Liban négocié par les États-Unis et la France. .
« Plus d’excuses, plus de demandes supplémentaires, arrêtez ces combats, arrêtez de tuer des gens et commençons à penser à la paix », a-t-il insisté.
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a estimé de son côté mardi que les négociations pour un cessez-le-feu au Liban étaient en bonne voie. “Nous n’en sommes pas encore là, mais je crois que nous sommes dans la phase finale”, a déclaré Antony Blinken après une réunion avec ses homologues du G7, près de Rome. Il a ajouté qu’un tel cessez-le-feu contribuerait également à mettre fin au conflit à Gaza.
Malgré tout, l’incertitude régnait au Liban, l’armée israélienne ayant réclamé mardi l’évacuation de quatre zones du centre de Beyrouth abritant, selon elle, des infrastructures du Hezbollah. Ces appels ont semé la panique dans les quartiers visés, les automobilistes klaxonnant pour fuir au plus vite, selon des témoins.
Et une première frappe israélienne, en début d’après-midi, a fait 7 morts et 37 blessés selon le ministère libanais de la Santé.
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