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Quels pays seraient les plus sûrs ?

L’utilisation récente du missile russe Orechnik, annoncé comme inarrêtable par le Kremlin, contre l’Ukraine, a ravivé les craintes d’une guerre nucléaire entre la Russie et les puissances occidentales. Selon les prévisions publiées dans Nature Good et rapportées par le magazine Newsweek, un tel conflit entraînerait la mort de 6,77 milliards d’êtres humains sur un total de plus de 8 milliards de terriens.

Trois scénarios post-nucléaires

Cependant, ce ne seront pas les attaques nucléaires elles-mêmes qui anéantiront l’humanité, mais plutôt les immenses famines qui s’ensuivront, provoquées par la destruction puis la contamination des céréales et du bétail. Les chercheurs ont établi trois scénarios liés à l’état de ces ressources alimentaires : un premier dans lequel la production animale se poursuit, un deuxième dans lequel tout le bétail est tué au cours de la première année et un troisième entre les deux.

Armes utilisées pendant la guerre en Ukraine

L’Occident, la Russie et la Chine pulvérisés

Ce dernier scénario, jugé le plus probable, a permis de dresser une carte des pays dont les populations seront probablement épargnées et de ceux dans lesquels elles seront presque totalement anéanties. La première et la plus enviable catégorie comprend Haïti, le Costa Rica, le Panama, la Guyane, le Suriname, le Brésil, le Paraguay, l’Uruguay, l’Argentine, l’Islande, la Gambie, la Guinée Bissau, Oman et l’Australie.

Tous les autres subiront des pertes incommensurables. Aux États-Unis seulement, plus de 312 millions de personnes mourraient de faim dans les deux ans suivant le début de la guerre. Ce qui représenterait plus de 98% de la population. Des chiffres qui valent aussi pour le Canada, pour toute l’Europe dont la , pour la grande majorité des pays africains, pour la Chine, l’Inde, le Japon et, paradoxalement, pour la Russie.

L’Europe en alerte

Entre les deux, certains petits pays, essentiellement insulaires, pourraient s’en sortir à moindre coût humain. L’Indonésie perdrait ainsi “seulement” 39% de sa population, le Mozambique 33%, les Philippines 25%, le Sénégal 22%, la Malaisie 17%, la République Dominicaine 14% et la Nouvelle-Zélande 9%. Une particularité qui s’explique notamment par les niveaux de dépendance alimentaire de chaque pays puisque l’étude prédit une absence totale de commerce international.

Après un regain de tensions entre la Russie et les alliés de l’Ukraine, plusieurs pays européens ont communiqué avec leurs populations sur la meilleure façon de réagir en cas d’attaques. Le gouvernement suédois a distribué des brochures de 32 pages via des boîtes aux lettres, tandis que l’Allemagne a commencé à répertorier les abris anti-bombes potentiels, privés et publics. Une étude de l’Université de Nicosie, à Chypre, publiée l’année dernière dans la revue Physics of Fluids, recommande de rester dans un coin d’une pièce isolée, loin des portes et des fenêtres.

 
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