Le chef du Parti québécois (PQ), Paul Saint-Pierre Plamondon, prédit que d’ici quelques années, les jeunes constitueront le groupe le plus favorable à l’indépendance, notamment en raison des liens qui peuvent s’établir entre le projet souveraineté et d’autres projets portés par cette génération, comme la lutte contre le changement climatique.
En entretien à Tout le monde en parlesur les ondes d’ICI Télé, Paul Saint-Pierre Plamondon a été appelé pour réagir à un récent sondage Léger, qui place le PQ en tête des intentions de vote, mais qui indique aussi que 58 % des 18-34 ans sont contre le projet de souveraineté du Québec.
Le chef péquiste, qui promet un référendum sur la question lors de son premier mandat s’il est élu, a d’abord souligné qu’une hausse du soutien à l’indépendance et à PQ a été constatée chez les jeunes ces dernières années.
On part de loin, car le projet est tombé dans l’oubli, d’une certaine manière, depuis 1995
a-t-il déclaré à l’animateur Guy A. Lepage.
Je prédis que le groupe qui sera le plus favorable à l’indépendance dans quelques années sera celui des jeunes, car il s’agit d’un projet de société.
C’est un nouveau chapitre dans lequel nous sommes cohérents, notamment sur le plan environnemental, car nous allons arrêter d’envoyer notre argent vers le pétrole et les paradis fiscaux de l’Alberta.
Paul Saint-Pierre Plamondon has advanced as much as a nouveau chapitre concernant les nations autochtones
pourrait être considéré
.
Une fois que ce Canada d’origine coloniale appartiendra au passé, nous pourrons entamer des négociations sur un pied d’égalité et trouver un terrain de coexistence durable.
Il y a deux semaines, le chef péquiste se disait convaincu qu’il pourrait remporter un troisième référendum s’il prenait le pouvoir.
“Wokism” and Québec Solidaire
Pour concrétiser le projet souverainiste, Paul Saint-Pierre Plamondon semblait à l’aise avec l’idée, lancée par le bouffon du roi
du soir, MC Gilles, de devoir collaborer avec les députés de Québec solidaire, malgré leurs nombreux désaccords.
Pour que les gens votent oui, nous devons accepter que nous serons en désaccord sur tout le reste.
pense le chef péquiste.
C’est normal dans une démocratie d’avoir des désaccords, on peut s’entendre sur l’essentiel.
Les dernières semaines ont été particulièrement tendues entre les deux groupes souverainistes.
En réaction aux propos controversés du député solidaire Haroun Bouazzi – qui a affirmé être témoin de racisme tous les jours à l’Assemblée nationale – le chef péquiste a affirmé la semaine dernière qu’il s’agissait d’un recurring process of Québec solidaire
que de l’accuser d’être raciste.
Le député montréalais Haroun Bouazzi se retrouve dans une situation délicate pour avoir dit être témoin de racisme tous les jours à l’Assemblée nationale. (Photo d’archives)
Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel
Inventer des propos pour signaler sa vertu sur de fausses bases, mais aussi tenter de rendre les adversaires inaccessibles, cela ne fonctionne plus au Québec. Nous l’avons vécu ces dernières années, et maintenant nous ne voulons plus de cela. Ça ne passe plus par la population, ça ne passe plus par les partis politiques
a-t-il déclaré lors de la mêlée de presse.
Puis, il y a quelques jours, Paul Saint-Pierre Plamondon dénonçait le wokisme
soutenu par Québec solidaire depuis plusieurs années.
Un terme qu’il a pu préciser sur le tournage de Tout le monde en parle.
Déformation des mots, victimisation, intimidation par des mots comme raciste
, – Phoebé
, intolérant
… Paul Saint-Pierre Plamondon considère que le « wokisme » se traduit par des comportements différents, et que cette tendance dépasse Haroun Bouazzi.
[Cette critique] se concentre sur Québec solidaire, mais plus largement sur un mouvement idéologique. On peut parler de woke, de gauche radicale, de néoprogressisme… Mais le comportement ne fonctionne plus.
Il vise à empêcher le dialogue et la discussion
juge le chef péquiste, qui dénonce également l’imposition de certains concepts par le « wokisme », apparus simultanément, comme le racisme systémique, les privilèges blancs, les microagressions, les espaces sécuritaires (espace sûr), définancer la police pour lutter contre la criminalité et les territoires non cédés.
Quelqu’un qui sert la justice sociale, j’encourage cela. Je ne veux tout simplement pas qu’il y ait davantage d’intimidation ou de désinformation qui rendraient le dialogue impossible.
a toutefois tenu à clarifier le chef péquiste. Je ne pense pas que ce soit une demande déraisonnable.
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