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qui est Ugo Bernalicis, l’auteur adjoint LFI du projet de loi ?

La insoumise a suscité la polémique en déposant un projet de loi visant à supprimer du Code pénal le délit d’apologie du terrorisme. Un texte qui sera défendu par le député du Nord Ugo Bernalicis, élu LFI d’entrée de jeu, qui s’est déjà fait remarquer à l’Assemblée nationale.

Un texte qui fait parler. Le 19 novembre, les hommes politiques de tous bords se sont offusqués du projet de loi d’élus insoumis visant à supprimer le délit d’apologie du terrorisme.

Pour justifier ce dépôt, les députés LFI ont estimé que ce dit délit, inscrit dans le Code pénal, avait accentué « l’instrumentalisation de la lutte antiterroriste » contre la « liberté d’expression ».

Le groupe présidé par Mathilde Panot a choisi Ugo Bernalicis, député de la 2e circonscription du Nord et parlementaire expérimenté issu du mouvement de Jean-Luc Mélenchon, pour défendre le texte.

L’un des premiers rebelles

Ancien socialiste et candidat à plusieurs élections sur des listes d’union de gauche dans le Nord, Ugo Bernalicis, diplômé d’une licence d’Histoire à l’université de Lille, a rejoint La France insoumise en 2016.

Au lendemain de la défaite de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle de 2017, il est élu député de la 2e circonscription du Nord, aux côtés du leader du mouvement, dans le premier groupe de l’histoire de LFI à l’Assemblée nationale.

“Ugo à Beauvau”

Considéré comme l’un des spécialistes des questions de sécurité et de justice au sein de sa famille politique, il s’imagine occuper le poste de ministre de l’Intérieur, où il a déjà eu l’occasion d’exercer comme officier administratif.

En 2022, au second tour des élections législatives, alors que Jean-Luc Mélenchon occupe le terrain et espère être nommé Premier ministre, Ugo Bernalicis brille dans « Ugo à Beauvau », clip de rap parodique dans lequel il s’envoie au ministère. de l’Intérieur, tout en s’adressant directement à Gérald Darmanin.

Une altercation en commission

En décembre 2023, Ugo Bernalicis a été privé d’un quart de son allocation parlementaire, pour avoir fait scandale la veille en commission, en exigeant haut et fort une suspension des débats.

Debout et tonitruant, le député du Nord avait réclamé une interruption des débats pour permettre aux députés de la commission, occupés par le projet de loi sur l’immigration, de se rendre à l’Hémicycle.

La scène avait plongé le comité dans une rare cacophonie, entre questions bruyantes et invectives des députés. Une vidéo filmée par une personne au sein de la commission a également été diffusée sur les réseaux sociaux.

 
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