Avait-on besoin d’un autre spectacle grotesque pour mesurer l’abîme entre ce gouvernement et la réalité des Canadiens ? Apparemment, oui. Trudeau, fidèle à lui-même, ne se contente pas de repousser les limites du ridicule : il les fait exploser avec une arrogance fascinante. Il suffit de lire le dossier de Journal comment les choses se passent à Ottawa pour le comprendre.
Bonbons et chocolat
Considérez cette annonce « révolutionnaire » d’une exonération de la TPS sur certains produits. Imaginez la scène : des bataillons de fonctionnaires, penchés sur leurs tableaux Excel, discutent fébrilement pour établir LA liste des biens éligibles.
Car une remise de 5 %, c’est certain, va transformer les fins de mois des ménages surendettés. Qui peut croire de telles absurdités ? Personne, sauf peut-être ceux qui l’ont inventé.
Cet exercice est une preuve supplémentaire que rien ne va plus à Ottawa, alors que les services sont au plus bas, tant en termes d’accessibilité que de qualité, tandis que les fonctionnaires sont grassement payés, la machine cherche à nous faire économiser 5% sur les crottes de fromage !
Vous devez le faire !
Et parlons des chèques d’aide. Quelle imagination a conclu qu’un couple gagnant 300 000 $ avait désespérément besoin d’un coup de pouce de 500 $ ? Pendant ce temps, un couple de retraités disposant de 40 000 $, submergé par les factures et les courses, n’a droit à rien.
Mais ne nous y trompons pas. Ce n’est pas de l’incompétence, c’est carrément du cynisme. Ce gouvernement ne prétend même plus nous offrir des services, aussi élémentaires soient-ils, ni chercher à se rendre plus efficace, plus rapide et plus économique.
Non. Il distribue des chèques comme des lancers de confettis, avec votre argent – ou plutôt avec l’argent emprunté à votre nom. Tout cela pour acheter un peu de popularité à court terme, quitte à ruiner l’avenir.
D’ailleurs, ils ne gouvernent pas. Ils improvisent. Ils jouent un Monopole grandeur nature, où l’argent devient un simple levier électoral et où les véritables priorités et responsabilités sont jetées aux oubliettes. Et nous, spectateurs impuissants, devons assister en silence à ce naufrage.
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