Pontife
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Le pape se rendra en effet à Ajaccio dimanche 15 décembre, a confirmé le Vatican ce samedi 23 novembre. Une démarche conforme à l’intérêt papal pour « les périphéries », mais qui contrarie les autorités françaises. Un affront à Emmanuel Macron ?
Après plusieurs jours de suspense, le Vatican a officiellement annoncé, ce samedi 23 novembre, le voyage du pape François en Corse, dimanche 15 décembre. Une visite historique. Aucun souverain pontife ne s’est jamais rendu sur l’île. Cette confirmation a un peu traîné, le cardinal François Bustillo, l’évêque d’Ajaccio, évoquant encore, il y a deux jours, «ajustements administratifs et diplomatiques« . En clair, pour les experts, ce serait le retard de l’Elysée à transmettre l’invitation nécessaire pour que le numéro 1 de l’Église catholique (qui a le statut de chef de l’Etat) puisse se rendre sur l’île. En tout cas, le choix de François de se rendre à Ajaccio a bouleversé les autorités françaises.
Ce déplacement est-il un affront au président de la République, Emmanuel Macron, et à la France ? La visite aura lieu, en effet, une semaine après les somptueuses festivités organisées pour la réouverture de Notre-Dame de Paris, auxquelles François avait été invité. Emmanuel Macron souhaitait ardemment sa présence. “Je ne viendrai pas à Paris, je ne viendrai pas à Paris», a répondu le pape, un peu exaspéré par l’insistance française, dans l’avion qui le ramenait à Rome le 13 septembre, après un long voyage en Asie et en Océanie. LE
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