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Info360. Deux morts dans le crash d’un petit avion à l’aéroport de Benslimane

Terrible accident ce jeudi 21 novembre à l’aéroport de Benslimane. Un avion léger, appartenant au centre d’entraînement de la Royal Air Forces (FRA), s’est écrasé au décollage vers 10 heures, apprend-on Le360 d’une Source fiable.

L’avion, un Diamond Aircraft DA42 (avion bimoteur), était principalement utilisé pour la formation des pilotes de ligne pour les compagnies aériennes nationales. Les deux personnes à bord, un instructeur et son élève, sont malheureusement décédés dans le crash dont les causes restent pour l’instant inconnues. Une enquête de la Gendarmerie Royale est en cours sur les lieux du crash, en coordination avec le Bureau d’enquête et d’analyse de la sécurité de l’aviation civile (BEA).

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Rappelons qu’un décret publié en août 2020 avait instauré un cadre contractuel entre l’Administration de la Défense nationale et Royal Air Maroc (RAM), permettant à la Royal Air School (ERA) de former les pilotes des compagnies aériennes nationales.

Cette formation est divisée en deux phases. La première phase, prévue à l’ERA de Marrakech, comprend trois mois de formation militaire, axée sur «discipline, rigueur et sens du patriotisme et des responsabilités», suivie d’une formation théorique dans le domaine aéronautique d’une durée de 15 mois. La deuxième phase, qui se déroule sur 24 mois à la base de Benslimane, est dédiée à la formation pratique, comprenant des séances sur simulateur et des vols sur avions DA10 (monomoteur) et DA42 (bimoteur), sur une durée de 24 mois.

Devenu l’avion bimoteur de référence pour la formation des pilotes professionnels, le Diamond Aircraft DA42 est un avion léger autrichien dérivé du monomoteur Diamond DA40D. Il s’agit du premier avion bimoteur équipé de moteurs diesel fonctionnant également au kérosène, offrant ainsi une très faible consommation (environ 18 litres par heure par moteur). Ses faibles coûts d’exploitation ont également permis l’émergence de services de taxi aérien à bas prix, jusqu’à trois fois moins chers que les avions d’affaires plus anciens.

 
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