Santé Québec prolongera d’un an la période de transition pour les travailleurs de la santé qui occupent deux emplois et travaillent plus de 40 heures par semaine.
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Dans la foulée du passage à un employeur unique pour tous les salariés du réseau, ceux qui occupaient deux emplois auraient été contraints de démissionner de l’un d’eux dès le 1er décembre ou de limiter leur durée de travail à 40 heures.
Le gouvernement leur accorde donc un sursis jusqu’au 1er décembre 2025.
La nouvelle entreprise publique justifie cette décision par la pénurie de main-d’œuvre et la forte demande de services qui pèsent sur le réseau de santé.
Cette période de transition permettra aux salariés concernés de poursuivre leurs services aux usagers et de réduire la pression sur le personnel.
Geneviève Biron, présidente-directrice générale, a indiqué vouloir « éviter les approches mur à mur » et être sensible « au cri du cœur de plusieurs employés en situation de double emploi ».
«J’espère que nous nous donnerons le temps de les accompagner et de trouver des solutions pour le bénéfice des usagers et du personnel», a-t-elle ajouté dans un communiqué.
Le président de l’APTS, Robert Comeau, s’est dit encouragé par cette décision.
« Dans l’état de notre réseau public, nous ne pouvons nous passer de personnes prêtes à offrir des soins et des services à la population. Nous sommes satisfaits que Santé Québec entende raison et prolonge la période de transition pour les personnes cumulant plusieurs emplois. Nous sommes prêts à travailler avec l’agence pour convenir de solutions favorisant l’accessibilité et la qualité des services », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Au total, 3 034 salariés occupent actuellement deux emplois dans des établissements différents, sur un total de 330 000 travailleurs.
De ce nombre, 1 307 salariés travaillent plus de 40 heures par semaine.
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