Le Groupe de la Banque mondiale a élargi « les conditions de son soutien aux pays sinistrés, en permettant aux petits États vulnérables de différer le remboursement des prêts et des intérêts à la suite d’un événement catastrophique, afin que les autorités publiques puissent se concentrer sur les efforts de redressement.Par Dialogue FAYE –
En réponse aux commentaires des pays, la clause d’allégement temporaire de la dette (DCR) de la Banque mondiale couvre désormais toutes les catastrophes naturelles, y compris les sécheresses, les inondations et les urgences sanitaires telles que les pandémies. Auparavant, rappelle l’institut de Bretton Woods, « seuls les cyclones tropicaux et les tremblements de terre pouvaient tomber sous le coup de cette clause qui permet aux ayants droit de différer, pour une durée maximale de deux ans, le remboursement du principal et/ou des intérêts des contrats de prêts avec Bird (International Banque pour la reconstruction et le développement : NDLR) et Ida (Association internationale de développement : NDLR).
« En élargissant considérablement la portée de cette clause pour couvrir tous les types de catastrophes, nous aidons les pays vulnérables à accéder plus rapidement à une aide accrue. En temps de crise, les dirigeants ont besoin d’un partenaire fiable pour les soutenir. Et la Banque mondiale veut assumer ce rôle », a déclaré le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga, dans un communiqué.
Sur les 45 pays admis au CDRC, note le document, « 14 l’ont inclus dans leurs accords de prêt et, parmi eux, Saint-Vincent-et-les Grenadines l’ont déjà utilisé après le passage de l’ouragan Beryl. Cette clause n’entraîne aucun frais pour les emprunteurs et tous les frais y afférents sont couverts par des ressources subventionnées.
En plus d’élargir le champ d’application du CDRC pour mieux répondre aux besoins des pays confrontés à une multitude de risques naturels, la Banque mondiale a également rationalisé le processus de demande de report de remboursement en cas de catastrophe.
« La disposition prévoyant une suspension temporaire du paiement de la dette après un choc climatique fait partie d’un ensemble plus large de mesures dont disposent les pays pour les aider à faire face aux effets dévastateurs des catastrophes naturelles. Cet ensemble d’outils de la Banque mondiale pour la préparation et la réponse aux crises comprend également des mesures visant à réaffecter le financement aux interventions d’urgence », expliquent les collègues de Banga.
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