Les médias jouent un rôle crucial dans la défense des droits des migrants, en dénonçant les pratiques abusives et les déni des droits de l’homme et du travail qui persistent dans l’ombre. En révélant ces réalités, les journalistes deviennent des catalyseurs de changement, contribuant à influencer non seulement l’opinion publique mais aussi les politiques.
Dans le cadre de l’application de leur stratégie commune de protection des travailleurs migrants et réfugiés, les syndicats les plus représentatifs, à savoir l’Union marocaine du travail (UMT), l’Union générale des travailleurs marocains (UGTM) et la Confédération démocratique du travail (CDT) s’associent au Bureau International du Travail (BIT) pour organiser une session de formation les 19 et 20 novembre à Rabat au profit des journalistes. Cet événement est dédié exclusivement à « Renforcer les capacités des journalistes : promouvoir les droits des travailleurs migrants et des réfugiés au Maroc. »
Cette formation vise avant tout à démystifier l’engagement pris par les partenaires sociaux de promouvoir activement les droits des travailleurs migrants et d’assurer leur mise en œuvre effective. Il vise à fournir aux participants les compétences techniques nécessaires pour aborder ces sujets dans les médias avec finesse et précision.
Par ailleurs, la formation a mis en évidence la genèse de la stratégie commune de plaidoyer pour la protection des travailleurs migrants et des réfugiés, ses objectifs stratégiques et les défis liés à sa mise en œuvre, tout en identifiant le rôle crucial que doivent jouer les médias dans ce contexte.
Un aperçu du contexte actuel a été offert notamment par des experts en migration de travail, dont Charles Autheman et Mohamed Belarbi, qui ont illustré les défis contemporains liés à la protection des droits des travailleurs migrants, tels que l’accès au marché du travail et à la protection sociale, et à l’emploi. protection. médiation de marché.
Selon Rahim Amraoui, point focal pour les migrations de travail au Maroc (OIT), le la formation encourage la génération d’un nouveau récit, une compréhension approfondie de la façon dont les récits publics sont construits et influence les perceptions erronées, les stéréotypes et les préjugés cognitifs concernant la migration de la main-d’œuvre. En diffusant des informations fiables et en déconstruisant les récits déformés, les journalistes peuvent contribuer à lutter contre la discrimination et la xénophobie.
Expliquez que les médias ils sont présentés comme un outil clé pour prévenir la tromperie pendant le processus de recrutement de main-d’œuvre et de migration. Grâce à un journalisme rigoureux, éthique et transparent, les journalistes peuvent garantir que les migrants potentiels prennent des décisions éclairées, plutôt que fondées sur de fausses informations, dit-il.
L’expert précise spécifiquement que la grippe l’influence des médias sur l’opinion et les politiques publiques est reconnue. En s’appuyant sur des arguments bien fondés, les journalistes peuvent orienter les débats sur la migration juste et le travail décent, tout en dénonçant les abus et le déni des droits fondamentaux. Un tel engagement peut faciliter l’amélioration des cadres juridiques et le renforcement des politiques publiques dans les pays d’origine et de destination.
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