(Rio de Janeiro) Le premier ministre Justin Trudeau défend son programme de tarification du carbone sur la scène internationale et affirme que la désinformation menace les progrès environnementaux.
Dylan Robertson
La Presse Canadienne
Justin Trudeau est arrivé aujourd’hui au Brésil pour le sommet des dirigeants du G20 et a pris la parole lors d’une conférence organisée par le groupe de lutte contre la pauvreté Global Citizen.
Il a vanté les mérites de la taxe carbone imposée aux consommateurs par le Canada, affirmant qu’elle est l’une des plus fortes au monde mais qu’elle constitue « une cible politique facile » au Canada.
M. Trudeau a reconnu qu’il existe une résistance à cette politique, mais il a déclaré qu’elle est alimentée par ce qu’il appelle de la propagande et de la désinformation selon laquelle l’accessibilité est en contradiction avec la lutte contre les changements climatiques.
Il a déclaré que son parti libéral avait déjà remporté trois élections sur la question de la tarification du carbone et que cette politique était « très remise en question » pour les prochaines élections.
Le chef conservateur Pierre Poilievre a promis de revenir sur cette politique, en poussant à une « élection d’une taxe sur le carbone » pour réduire le coût de la vie.
Le premier ministre Trudeau a fait ces commentaires lors d’un panel sur le sujet de l’organisation par le Canada du sommet du G7 l’année prochaine, bien qu’il n’ait pas parlé de l’initiative imminente.
Avant l’événement, son bureau a déclaré que les remarques porteraient sur « les arguments économiques en faveur de l’action climatique et les politiques de financement climatique et d’aide internationale du Canada » pour la présidence du G7.
Les propos de M. Trudeau étaient presque entièrement axés sur la défense de la taxe sur le carbone, affirmant qu’elle avait fait l’objet de « propagande, de désinformation, de désinformation et de mensonges purs et simples ».
Le NPD fédéral et certains de ses homologues provinciaux ont pris leurs distances par rapport aux politiques qu’ils soutenaient auparavant.
Ottawa envoie des rabais pour compenser ce que les gens paient en tarification du carbone lorsqu’ils achètent du carburant afin que leur situation ne soit pas pire. Les personnes qui prennent des mesures pour réduire leur consommation de carburant s’en sortent encore mieux, car elles bénéficient toujours du même rabais, mais paient moins en tarification du carbone.
La taxe s’applique dans les provinces et territoires qui ne disposent pas de systèmes de tarification du carbone qu’Ottawa juge conformes à ses objectifs fédéraux.
Le directeur parlementaire du budget affirme que la grande majorité des ménages reçoivent plus de rabais que ce qu’ils paient pour la tarification du carbone, mais que pour la plupart, ces gains sont effacés une fois que des facteurs économiques plus larges sont pris en compte.
M. Trudeau a contesté cette analyse, notamment dans ses propos de dimanche.
«C’est en fait devenu un moyen de contribuer à l’accessibilité et de mettre plus d’argent dans les poches des personnes en difficulté», a-t-il déclaré.
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