Initié par l’International Platform for Adaptation Metrics (IPAM), dont le secrétariat est hébergé par la Fondation Initiative « AAA » (African Agriculture Adaptation), sous le thème du « rôle fondamental des métriques », cet événement s’est concentré sur la mesure des progrès dans la mise en œuvre des stratégies d’adaptation. et réduire les risques liés au climat.
S’exprimant à cette occasion, Karim Anegay, coordonnateur du Secrétariat de l’IPAM, a indiqué que les paramètres d’adaptation jouent un « rôle crucial » dans l’évaluation de la vulnérabilité, des risques et de la résilience face aux impacts du changement climatique.
Ils permettent également de « mieux cibler » les financements pour améliorer l’efficacité des projets développés en faveur des populations vulnérables, a-t-il ajouté.
De son côté, le directeur du projet de l’initiative « AAA », Riad Balaghi, a souligné que la mesure de l’adaptation constitue un « gros problème » sur lequel l’ensemble de la communauté internationale s’emploie à l’introduire dans les instances de négociation, afin de promouvoir accès à des moyens de suivi et de reporting.
La complexité de l’évaluation de l’adaptation réside dans la multiplicité des indicateurs qui entrent en jeu, liés aux différents secteurs touchés par le changement climatique, comme l’agriculture, l’industrie et l’eau, a-t-il souligné.
De son côté, le président du comité directeur de l’IPAM, Karl Schultz, a souligné que les paramètres d’adaptation doivent être « largement applicables, modulaires et comparables », afin d’identifier le problème et de contrôler l’impact du changement climatique.
Schultz, s’exprimant par visioconférence, a souligné dans ce contexte que l’IPAM sert de référence externe, dirigée par des experts, au profit de toutes les initiatives pertinentes, et est active dans la formulation de recommandations, selon une « approche rationnelle, constructive, adaptée » et en adéquation avec le contexte actuel pour consolider l’approche décisionnelle.
Daniela Palma, experte du climat, a pour sa part appelé au renforcement de la résilience face au changement climatique, à travers la mise en œuvre de stratégies innovantes et la mobilisation de tous les acteurs mondiaux concernés pour relever les défis environnementaux de plus en plus urgents.
En ce sens, il a mis l’accent sur l’amélioration des systèmes alimentaires, des systèmes agricoles et des zones côtières, tous vulnérables aux effets du changement climatique, ainsi que sur le développement d’infrastructures résilientes et durables.
La 29e session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (11-22 novembre) se concentre principalement sur le financement climatique, compte tenu de la nécessité de permettre à tous les pays de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et de protéger les vies et les moyens de subsistance de la détérioration des conditions de vie. effets du changement climatique, en particulier pour les communautés vulnérables.
MAPPA / Mohamed Achraf Laaraj
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