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“Ce n’est pas moi dans les vidéos”, l’incroyable défense de cet accusé, pompier professionnel

Par

Johann Foucault

Publié le

14 novembre 2024 à 10h31

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“Ce n’est pas moi dans les vidéos, c’est mon corps mais ce n’est pas mon cerveau” : l’un des accusés du procès pour viol de Mazan, pompier professionnel, a exprimé mercredi 13 novembre 2024 son amertume. accusé d’avoir agressé sexuellement Gisèle Pelicot.

Christian L., 55 ans, alias « Chris le pompier », a pourtant été filmé en février 2019 avec son haut d’uniforme arborant le logo « Sapeurs Pompiers Vaucluse » en plein acte sexuel sur une Gisèle Pelicot inerte, assommée aux anxiolytiques. par son désormais ex-mari Dominique Pelicot.

« Nous sommes tombés sur la mauvaise personne »

L’accusé, arborant une longue barbe noire, a estimé lors de son interrogatoire de personnalité devant le tribunal correctionnel du Vaucluse qu’il avait été manipulé par Dominique Pelicot, présenté comme le « chef d’orchestre » de cette affaire hors du commun.

« Nous sommes tombés sur la mauvaise personne. Il se faisait passer pour un libertin alors qu’il est un prédateur sexuel, un pervers manipulateur et menteur », estime Christian L., qui nie avoir eu l’intention de commettre un viol, comme beaucoup d’autres quinquagénaires. des hommes jugés à Avignon depuis le 2 septembre.

Le quinquagénaire dit à juste titre connaître les codes du libertinage : « Lors d’une réunion, l’homme veille à la sécurité de la femme, il doit prendre soin d’elle. Cela ne veut pas dire qu’il décide de tout », explique-t-il.

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« Traîné dans la boue » après avoir « sauvé des vies pendant 40 ans »

L’un des avocats de Gisèle Pelicot, Stéphane Babonneau, a toutefois laissé entendre que s’assurer directement du consentement de cette dernière aurait sans doute été une bonne idée.

Christian L., qui est également accusé de possession d’images pédopornographiquesce qu’il conteste, laisse également échapper sa colère d’être « traîné dans la boue » après avoir « sauvé des vies pendant 40 ans » et son incompréhension d’être maintenu en détention provisoire « pendant trois ans et dix mois ».

“Quand tout sera fini”, dit-il, “je pense que je prendrai un bateau et rejoindrai (Jacques) Brel et (Paul) Gauguin aux Marquises”, l’archipel polynésien où le chanteur belge et peintre français a passé ses dernières années.

Comme la plupart des autres accusés, il risque jusqu’à 20 ans de prison. Le verdict est attendu le 20 décembre.

Avec l’AFP

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