L’évolution d’un polype en cancer peut prendre des années et ne provoque aucun symptôme, c’est pourquoi il est important de réaliser le test tous les 2 ans.
Et si le test est positif ? Les résultats des tests sont envoyés au médecin indiqué sur le document. Si le test est positif, du sang a été détecté dans les selles. Mais dans 90 % des cas, cela ne signifie pas qu’il existe un cancer. Toutefois, en cas de test positif, il est conseillé de prendre rendez-vous avec votre médecin afin d’obtenir une prescription pour réaliser un examen complémentaire, une coloscopie. « Un test de dépistage positif augmente en effet le risque d’avoir un polype ou un cancer », précise le Dr Marc Van Hoof, chef du service de gastro-entérologie à la Clinique Saint-Luc Bouge. « La coloscopie permet de diagnostiquer un éventuel cancer mais elle permet aussi de détecter des polypes que l’on peut retirer directement, avant qu’ils n’évoluent en cancer. »
Plus le cancer colorectal est détecté tôt, plus les chances de guérison sont grandes. Dr Vincent Cloots Quelles sont les personnes les plus à risque de développer un cancer colorectal ?
1. Personnes entre 50 et 74 ans.
2. Les personnes qui ont d’autres cas de cancer du côlon ou de gros polypes potentiellement précancéreux dans leur famille.
3. Personnes qui présentent un facteur génétique spécifique et assez rare.
4. Les personnes souffrant de certaines maladies ou d’antécédents personnels favorisant le cancer, comme les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (maladie de Crohn par exemple).
5. Personnes qui ont été traitées par radiothérapie pendant leur enfance (leucémie) et qui ont reçu une radiothérapie à l’abdomen.
6. Les personnes qui ont déjà eu des polypes et des cancers.
7. Bonnes nouvelles! Ce cancer est de mieux en mieux traité. Le taux de survie à 5 ans en Belgique est actuellement supérieur à 70 %. Et la recherche continue de progresser dans ce domaine.
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