« L’UM6P partage la vision d’une Afrique forte et résiliente. C’est pourquoi nous avons rejoint le Forum de Paris sur la Paix en tant que membre actif, apportant une perspective du Sud pour enrichir cette alliance mondiale », a-t-il souligné à l’ouverture d’une réunion sur l’avenir de l’agriculture africaine, tenue au siège de la branche à Paris du Forum de Paris sur la Paix. UM6P dans le cadre des événements thématiques organisés lors de la deuxième journée du Forum de la Paix qui s’est ouvert lundi au Palais de Chaillot, au cœur de la capitale française.
El Habti souligne à cet égard que l’UM6P France, première branche internationale de l’Ecole Polytechnique Mohammed VI lancée en janvier dernier, incarne l’ambition de créer “des ponts solides entre l’Afrique et l’Europe dans les domaines de la recherche, de la formation continue, de l’entrepreneuriat et de l’innovation”.
Orientée vers la formation et la recherche, tout en cultivant des partenariats étroits avec le secteur industriel, favorisant l’innovation et le développement de l’entrepreneuriat, l’UM6P, a-t-il assuré, « est résolument engagée dans la formation d’une nouvelle génération de talents destinés à façonner l’avenir du continent africain ». et « croit fermement que l’Afrique peut apporter des solutions aux défis mondiaux ».
« Aujourd’hui, nous nous réunissons pour aborder des questions cruciales, notamment la résilience des petits exploitants agricoles face au changement climatique et les mécanismes de financement nécessaires pour promouvoir des pratiques agricoles durables en Afrique. Ces enjeux sont essentiels pour assurer la sécurité alimentaire, renforcer les moyens de subsistance des populations rurales et construire un avenir plus équitable pour notre continent et le monde », a relevé le président de l’UM6P qui a énuméré les thèmes de la réunion.
Pour El Habti, l’engagement de l’UM6P s’est illustré lors du lancement de l’initiative ATLAS pour l’agriculture africaine sur son campus de Benguerir en juin dernier, des institutions de renom telles que J-PAL, BCG, CGIAR, AFD et CAP-A.
Il s’agit, selon lui, « d’un projet ambitieux destiné à promouvoir les investissements dans l’agriculture africaine » et qui vise également à « fournir un baromètre annuel et détaillé pour suivre les investissements et aider les décideurs à mettre en œuvre des stratégies agricoles efficaces ».
« Grâce à des données rigoureuses et à des analyses qualitatives, nous espérons transformer le secteur agricole en Afrique en soutenant le développement de pratiques durables et résilientes », a-t-il conclu.
L’initiative ATLAS pour l’agriculture africaine, plateforme permanente de dialogue politique et de collaboration entre le Nord et le Sud lancée en juin dernier au Maroc, a annoncé lundi, au premier jour du Forum de Paris sur la Paix, le lancement en décembre de son baromètre des investissements, rappel.
Selon un communiqué du Forum, ATLAS « a pris un nouvel élan lors du forum de novembre, en annonçant qu’il lancerait en décembre son Baromètre de l’investissement, qui mesure pour la première fois tous les investissements publics, privés et philanthropiques consacrés chaque année à l’agriculture en Afrique, un outil qui est actuellement incapable d’évaluer le déficit de financement et de suivre les progrès.
Rappelons que le Laboratoire de Transitions Agricoles pour des Solutions Africaines (ATLAS) a été lancé lors de la réunion de printemps du Forum de Paris sur la Paix en juin 2024 à Benguerir.
L’initiative, qui rassemble une coalition d’acteurs visant à doubler leurs investissements dans l’agriculture africaine d’ici 2030, soutiendra « une vision mondialement partagée sur la transformation durable de l’agriculture africaine, basée sur une meilleure compréhension des besoins africains, en dépassant le Nord – Le Le Sud divise et considère l’agriculture et le climat comme des partenaires et non comme des adversaires », selon la même Source.
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