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Afrique, 54 pays, mais une seule voix sur le climat

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Le président kenyan William Ruto parle aux dirigeants africains, notamment Mahamat Idriss Deby, président de Chad, Ismail Omar Guelleh, président de Djibouti, Salva Kiir, président du Soudan du Sud, Sahle-Work Zewde, président de l’Éthiopie, la Commission de l’Union africaine, pendant le climat africain Zewde, président de l’Éthiopie, la Commission de l’Union africaine, pendant le climat africain Sommet, le 6 septembre 2023 à Nairobi. SIMON MAINA / AFP

Une trentaine de chefs d’État et de gouvernement africains prendront la parole à Bakou (Azerbaïdjan) les mardi 12 et mercredi 13 novembre, le lendemain du rideau pour la vingt-neuvième conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP29) . Ce «Segment de haut niveau», au cours desquels une centaine de dirigeants prendront en parler au total, est censé donner un élan politique aux négociations qui, en plus d’un programme explosif sur une aide financière future du nord, vers les pays en développement, promettent d’être difficile avec l’élection de Donald Trump et du Retrait probable des États-Unis de l’Accord de Paris.

Loin de boycotter la réunion – comme la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui a l’intention de dénoncer l’inutilité du processus des Nations Unies – les dirigeants africains sont venus en grand nombre. Parallèlement à des personnalités bien connues, telles que le président congolais Denis Sassou-Nguesso, qui parlera de la protection des forêts tropicales, d’autres personnalités sont attendues. En particulier, le président kenyan, William Ruto, accueille en septembre 2023 à Nairobi du premier sommet africain sur le climat. Son discours sur la croissance verte et surmonter la division nord-sud rassurent les pays industrialisés, qui assument la responsabilité historique du changement climatique.

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Au-delà des tons nationaux, l’Afrique Peut jouer son rôle dans l’arène climatique parce que ses cinquante-quatre pays parlent d’une seule voix. Au fil des ans, ses diplomates ont appris à maîtriser des sujets extrêmement techniques. «L’Afrique aurait pu bloquer la signature de l’accord de Paris. Elle a accepté de participer à un processus qui lui demande de participer à la réduction des gaz à effet de serre sans garantie de compensation, Rappelle Marta Torres Gunfaus, directrice du programme climatique de l’Institut du développement durable et des relations internationales, à Paris. Son unité lui a permis de pousser des problèmes, tels que celui de l’adaptation, mais confronté à des pays industrialisés ou à de grands pays émergents, sa capacité d’influence reste limitée. »

Un équilibre entre les négociateurs

Le groupe de négociateurs africains, qui rassemble les délégués de chaque pays et a un solide secrétariat, est l’épin d’écran de cette position commune, approuvée devant chaque flic au niveau des ministres de l’environnement, puis chefs d’État, comme ce fut le cas en septembre, En marge de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Si, en fin de compte, ce sont les ministres qui prennent les devants sur les sujets les plus difficiles de la période intérieure des négociations, la majeure partie des décisions adoptées est basée sur l’équilibre trouvé en amont entre les négociateurs des 195 États membres de la Convention.

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