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Donald Trump choisit des loyalistes pour former son futur gouvernement

(Washington) Donald Trump avance dans la formation de sa future administration, nommant des loyalistes à des postes clés et exigeant qu’ils puissent assumer leurs fonctions en évitant un laborieux processus de confirmation au Sénat.


Publié à 8h54

Mis à jour à 21h07

Sébastien BLANC

Agence -Presse

Le républicain de 78 ans a choisi Elise Stefanik, une représentante de l’État de New York âgée de 40 ans, comme ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies.

“Elise est une combattante pour l’Amérique avant tout, incroyablement forte, tenace et intelligente”, a expliqué celui qui s’apprête à revenir à la Maison Blanche en janvier.

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PHOTO JULIA DEMAREE NIKHINSON, ARCHIVES ASSOCIED PRESS

La représentante de New York, Elise Stefanik, qui préside la Conférence républicaine de la Chambre des représentants, est depuis longtemps l’une des alliées les plus fidèles de Donald Trump.

Élue au Congrès en 2014 à seulement 30 ans, Elise Stefanik s’est progressivement imposée parmi les plus ardentes soutiens de Donald Trump.

Elle a fait la une des journaux nationaux pour sa défense impétueuse du président lors de sa première procédure de destitution en 2019, puis a refusé de certifier l’élection présidentielle remportée en 2020 par Joe Biden.

Plus récemment, en décembre 2023, elle a été la protagoniste d’une séquence devenue virale sur les réseaux sociaux, où on la voit interroger de manière extrêmement tendue Claudine Gay, la présidente de l’université Harvard, à propos de slogans pro-palestiniens entendus sur le campus. M.moi Gay a alors démissionné.

Elise Stefanik a accusé mi-octobre l’ONU de « croupir dans l’antisémitisme ».

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PHOTO TIMOTHY A. CLARY, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Donald Trump et Elise Stefanik lors d’un événement de campagne à Concord, New Hampshire, janvier 2024

Fort soutien d’Israël

L’ambassadeur d’Israël auprès des Nations Unies, Danny Danon, a félicité M.moi Stéfánik. « À une époque où la haine et les mensonges remplissent les couloirs des Nations Unies, votre clarté morale résolue est plus que jamais nécessaire », a-t-il écrit.

Dans la vie politique américaine, le poste d’ambassadeur des États-Unis auprès des Nations Unies sert souvent de tremplin vers des fonctions supérieures, comme en témoignent les carrières de Madeleine Albright, secrétaire d’État sous Bill Clinton, de Susan Rice, conseillère à la sécurité nationale sous Barack Obama. , ou encore George Bush Sr., devenu président.

Donald Trump a également annoncé qu’il confierait la question brûlante du contrôle de l’immigration aux frontières à Thomas Homan, un partisan de la ligne dure. M. Homan sera chargé de mettre en œuvre la promesse du candidat de procéder à la plus grande expulsion de migrants irréguliers de l’histoire des États-Unis.

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PHOTO JOHN BAZEMORE, ARCHIVES PRESSE ASSOCIÉE

Thomas Homan est un ancien directeur de l’ICE

Un autre « faucon », le sénateur de Floride Michael Waltz, sera nommé au poste crucial de conseiller à la sécurité nationale, selon le Washington Post et Journal de Wall Street Lundi.

Vétéran des forces spéciales, M. Waltz est connu pour ses critiques à l’égard de la Chine.

Déréguler

Le président élu a également nommé Lee Zeldin, un autre de ses amis proches, à la tête de l’Agence de protection de l’environnement (EPA).

“Il veillera à ce que des décisions de déréglementation rapides et équitables soient prises, qui renforceront la force des entreprises américaines, tout en maintenant les normes environnementales les plus élevées”, a expliqué le futur président républicain.

M. Zeldin est également un ancien représentant de l’État de New York. « Nous restaurerons le leadership énergétique de l’Amérique, revitaliserons notre industrie automobile pour redonner des emplois aux Américains et faire des États-Unis le leader mondial de l’intelligence artificielle. Ceci tout en préservant l’accès à l’eau et à l’air purs », a écrit l’élu sur X.

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PHOTO ELIZABETH FRANTZ, ARCHIVES REUTERS

Donald Trump et Lee Zeldin

Le vainqueur de l’élection présidentielle devrait enfin nommer Stephen Miller directeur adjoint de son bureau, l’un de ses proches conseillers depuis sa première campagne réussie à la Maison Blanche.

Contourner le Sénat

Donald Trump a démontré sa volonté de contourner les laborieux processus de confirmation, par les sénateurs, des personnes qu’il nomme, malgré le fait que les républicains aient repris le contrôle de la chambre haute du Congrès.

Pour ce faire, il envisage d’utiliser une clause permettant au président de procéder à des nominations temporaires lorsque le Sénat ne siège pas.

« Tout sénateur républicain intéressé par le poste convoité de leader de la majorité au Sénat américain doit être d’accord avec [cette clause]sans quoi nous ne pourrons pas avoir de confirmation à temps», a écrit M. Trump, qui sera reçu mercredi à la Maison Blanche par Joe Biden.

Le 45e et bientôt 47e Le président américain a procédé jeudi à sa première nomination majeure en choisissant une femme, Susie Wiles, à la tête de son cabinet.

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PHOTO BRIAN SNYDER, ARCHIVES REUTERS

Susie Wiles

M.moi Wiles a été l’architecte de la campagne électorale réussie du Républicain, qui a remporté 312 électeurs contre 226 pour Kamala Harris, et semble en passe de remporter la majorité du vote populaire.

Après avoir repris le contrôle du Sénat, les républicains sont également favoris pour remporter de peu la Chambre des représentants, mais dans certaines circonscriptions, notamment en Californie, le décompte n’est toujours pas terminé.

 
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