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“Le ministre a été abasourdi par la façon dont nous avons été traités” selon un délégué CFDT

Michelin a annoncé mardi la fermeture de deux de ses usines, celle de Vannes et celle de Cholet, qui emploient plus de 1.250 personnes.

Publié le 11/09/2024 08:32

Temps de lecture : 1min

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Marc Ferraci, ministre de l’Industrie, en visite sur le site Michelin de Cholet le 8 novembre 2024, où les salariés sont en grève. (JOSSELIN CLAIR / MAXPPP)

« Le ministre a été abasourdi par la façon dont Michelin nous a traité »» déclare Ludovic Robert, délégué CFDT de Michelin Cholet samedi 9 novembre sur franceinfo, au lendemain de la visite de Marc Ferracci. Le ministre délégué chargé de l’Industrie s’est rendu sur place après l’annonce de la fermeture de deux usines Michelin, à Vannes, dans le Morbihan, et à Cholet, dans le Maine-et-Loire, menaçant plus de 1 250 emplois.

La visite du ministre a été marquée par des échanges tendus avec les centaines de salariés venus manifester, mais le délégué CFDT reste confiant : « Je veux y croire car il est venu vite, on a pu expliquer comment ça s’est passé. Je pense que le gouvernement n’apprécie pas [la décision de Michelin] et cela va être une force pour nous.

Lors de son déplacement, le ministre délégué chargé de l’Industrie Marc Ferracci a promis “beaucoup de ressources” et prétendait vouloir trouver « des solutions valables » pour les salariés. Des mesures saluées par Ludovic Robert, contraires aux comportements “de certains partis politiques” : “Depuis quelques jours, on voit des gens venir pour le moment médiatique, juste cinq minutes pour prendre une photo, pour se remettre d’un moment difficile que l’on vit.”

Le syndicat CFDT demande à Michelin de « mettre encore plus d’argent que prévu pour les salariés, la formation, le reclassement et la redynamisation du site ».

 
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