L’Algérie dément avoir introduit des restrictions commerciales contre la France

La cellule de communication du Premier ministre a fourni “un démenti catégorique” d'”informations totalement erronées”, suite “aux fausses accusations propagées par l’ancien ambassadeur de France à Alger, dans son habituel délire de haine envers l’Algérie, concernant de prétendues mesures restrictives au commerce”, a indiqué une déclaration officielle publiée par les médias d’État.

Le communiqué fait référence à une publication sur « .

Les échanges franco-algériens ont enregistré une hausse sur un an de 5,3% en 2023, s’établissant à 11,8 milliards d’euros contre 11,2 milliards d’euros en 2022.

Les exportations françaises vers l’Algérie se sont élevées à 4,49 milliards d’euros en 2023, tandis que les importations de biens algériens vers la France ont atteint 7,3 milliards d’euros.

En 2023, l’Algérie maintient sa place de deuxième marché de destination des ventes françaises en Afrique.

Les relations entre Alger et Paris traversent actuellement une nouvelle phase de turbulences suite à l’annonce, fin juillet, du soutien de Paris au plan marocain d’autonomie du territoire contesté du Sahara occidental, soutien que le président français Emmanuel Macron a réitéré lors du une récente visite à Rabat.

Alger avait alors annoncé le « retrait immédiat » de son ambassadeur et réduit sa représentation diplomatique, ne conservant qu’un seul chargé d’affaires. Le chef de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf, avait indiqué que d’autres mesures de rétorsion suivraient, sans préciser lesquelles.

Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, est en effet majoritairement contrôlé par le Maroc. Mais il est soutenu par les indépendantistes sahraouis du Front Polisario qui réclament un référendum d’autodétermination et sont soutenus par Alger.