L’hôpital de Dreux participe chaque année à une journée de sensibilisation et de prévention, pour alerter le grand public sur les dangers et le traitement de l’accident vasculaire cérébral. Cette journée a été fixée au 5 novembre.
L’AVC est une urgence potentiellement mortelle et un problème de santé publique. Ses soins concernent environ 350 personnes par an à Dreux, soit un peu moins d’une personne par jour. L’hôpital de Dreux s’est associé à la campagne nationale de sensibilisation le 5 novembre.
Chef du service de neurologie, Olivier Temgoua insiste sur l’importance d’une réaction rapide face aux symptômes qui indiquent l’imminence d’un accident vasculaire cérébral.
Le neurologue Valentin Bohotin met en garde contre les conséquences d’un accident vasculaire cérébral
« Une population bien informée est une population qui se gère mieux. »
Docteur Olivier Temgoa (chef du service de neurologie à l’hôpital de Dreux)
Facteurs de risque
Le risque d’accident vasculaire cérébral est trahi par différentes situations. Cela peut inclure un visage paralysé, une incapacité à lever un bras ou une jambe ou des difficultés à parler.
« Continuer à se faire soigner : le rappel d’un ancien médecin de l’hôpital de Dreux
« Il faut appeler immédiatement le 15 » prévient le docteur Temgoua. Un accident vasculaire cérébral survient lorsqu’un vaisseau sanguin du cerveau se bloque ou se rompt. Un traitement précoce est crucial pour limiter les séquelles fonctionnelles. Concernant la prise en charge des patients, le service dispose de deux unités de réanimation neurovasculaire à Dreux et Chartres.
Les facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral sont l’hypertension artérielle, le diabète, l’augmentation du cholestérol, le tabagisme, un mode de vie sédentaire ou l’inactivité physique, une alimentation déséquilibrée et la fibrillation auriculaire (battement cardiaque irrégulier).
Malik Laïdi
suisse
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