La décision du canton des Grisons d’abattre la meute de loups vivant dans le Parc national a suscité de vives réactions. Près de 33 000 personnes ont déjà signé une pétition du WWF. En principe, la faune de ce parc bénéficie d’une protection totale.
Cela fait seulement un an que le Parc national a pu démontrer la présence régulière d’une meute de loups dans ce territoire hautement protégé du sud-est des Grisons. Huit Louveteaux sont nés en 2023, puis au moins trois autres cette année.
Mais le maintien de ce nouveau pack dans la réserve est déjà menacé. En août, un jeune loup a attaqué un veau en bordure du parc. Avant qu’un deuxième veau ne soit à son tour attaqué. Pour les autorités, c’en est trop, il faut éliminer tout le groupe.
Une mesure disproportionnée
Cette mesure est jugée disproportionnée par le directeur du Parc National Ruedi Haller. « Nous n’avons aucune preuve que le couple d’adultes ait participé à ces attaques. En revanche, nous ne sommes pas opposés à ce que certains individus de la meute, notamment ceux qui sont à l’origine des dégâts, soient réglementés.
Il appartient désormais à l’Office fédéral de l’environnement de décider si le premier pack du Parc national suisse sera anéanti ou non.
Jean-Marc Heuberger/fgn
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