« L’échographie n’a révélé aucun problème, mais lors de l’accouchement… »

Le corps humain a ses caractéristiques physiques. Et parfois, ils apparaissent dès la naissance. Ce fut le cas de Joao, ce bébé né avec une chevelure abondante et qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux.

Plus récemment, en Belgique, c’est le cas du petit Lewis qui intrigue les médecins et qui, forcément, mobilise l’énergie de toute sa famille. Le bébé est en effet né le 11 décembre avec une petite particularité physique.

«L’échographie n’a révélé aucun problème et la grossesse s’est bien déroulée», raconte sa mère Tatiana (26 ans). « Mais lors de l’accouchement, il s’est avéré que Lewis présentait des anomalies aux mains et aux pieds. »

«Ma mère, qui était en train d’accoucher, a soudain dit qu’il avait une main déformée», poursuit la jeune maman. «J’ai commencé à pleurer après ça. Quand j’ai regardé son autre main, j’ai vu que cette main avait aussi une anomalie. Et l’infirmière a dit que ses pieds présentaient également des anomalies. »

Après des mois de recherche, les médecins ont finalement découvert la raison de ces anomalies. « Il y a eu une erreur dans ses gènes », poursuit Tatiana. « Dans le gène TP63 pour être précis. Ses doigts sont trop courts ou regroupés sur les deux mains et il a un orteil de trop aux deux pieds. Lewis a également une fracture entre le troisième et le quatrième orteil. D’autres tests sont en cours pour voir s’il y a d’autres anomalies. » Selon un spécialiste, contacté par nos confrères de Laatste Nieuws, le cas de Lewis ne survient qu’une fois toutes les 100 000 naissances.

« Entre 1 000 et 2 000 euros »

Jusqu’à présent, le petit a déjà subi une opération aux mains et porte un plâtre depuis six semaines. Il doit encore subir 5 autres opérations aux mains et aux pieds. Face aux coûts faramineux de ces opérations, la famille décide de se lancer dans le financement participatif.

« Une opération coûterait entre 1 000 et 2 000 euros », conclut Tatiana à HLN. « Et l’assurance hospitalisation ne rembourse qu’une partie car c’est quelque chose de congénital. La caisse d’assurance maladie contribue en partie à ce montant, mais nous devons en couvrir nous-mêmes la majeure partie. Mon copain, avec qui je suis en couple depuis près de sept ans, et moi sommes tous les deux salariés. Nous ne pouvons pas payer tous ces coûts nous-mêmes. J’ai fixé le montant que nous espérons récolter à 7 000 euros, mais dès que je recevrai une facture, je pourrai l’ajuster. »