AA / Moscou / Elena Teslava
Moscou est prête à contribuer à la résolution des conflits au Moyen-Orient et entretient des contacts avec toutes les parties impliquées, a déclaré vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Lors d’une conférence de presse à Moscou, Peskov a cité le président Vladimir Poutine selon lequel Moscou “est en contact avec toutes les parties intéressées” après que les médias ont rapporté qu’Israël avait demandé à la Russie d’agir comme médiateur dans ses contacts avec le Hezbollah.
“Et bien sûr, si nos efforts peuvent avoir un impact, la Russie sera prête à les mettre en œuvre”, a ajouté Peskov.
Israël, qui a tué 43 000 Palestiniens à Gaza depuis le 7 octobre 2023, a étendu fin septembre dernier le conflit au Liban.
Concernant l’élection présidentielle américaine du 5 novembre, Peskov a déclaré que les déclarations du candidat républicain à la présidentielle Donald Trump sur la destruction de Nord Stream 2, ainsi que sur la nécessité de « diviser la Russie et la Chine » étaient « incompréhensibles ».
Dans une précédente interview avec le journaliste Tucker Carlson, Donald Trump a démenti les affirmations des démocrates selon lesquelles il aurait des liens avec la Russie, rappelant qu’il avait bloqué la construction du gazoduc Nord Stream 2.
“La principale caractéristique de notre coopération avec la Chine est qu’elle n’est pas dirigée contre des pays tiers, mais vise uniquement les intérêts des peuples de nos deux pays”, a déclaré le porte-parole du Kremlin.
Il a ensuite soutenu le procès intenté par l’organisation autonome russe à but non lucratif Dialog contre le Federal Bureau of Investigation (FBI) américain, soulignant qu’il y avait peu d’espoir que la justice américaine adopte une attitude impartiale.
« Les droits doivent être défendus par tous les moyens légaux. … Mais on peut supposer avec une grande certitude que dans ces affaires, les tribunaux américains commenceront immédiatement à perdre leur impartialité et leur équité. Ils oublieront ces principes. Par conséquent, « il y a peu d’espoir qu’un examen véritablement impartial de ces affaires soit possible devant les tribunaux américains », a-t-il déclaré.
Concernant les élections présidentielles en Moldavie, le responsable a rejeté les accusations d’ingérence russe dans les élections présidentielles moldaves, déclarant : « Nous rejetons fermement toute accusation d’ingérence de quelque manière que ce soit, sinon nous ne ferons rien de tel ».
Le 20 octobre, les Moldaves se sont rendus aux urnes pour participer à l’élection présidentielle, au cours de laquelle la présidente sortante, Maia Sandu, considérée comme pro-occidentale, briguait un second mandat. Sandu a obtenu moins de 50 % des voix, ouvrant la voie à un second tour prévu le 3 novembre.
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