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Harris fête ses 60 ans, Trump attendu comme employé de McDonald’s

(Stonecrest) Kamala Harris a fêté ses 60 ans dimanche, mais c’est de l’âge de Donald Trump qu’elle veut surtout parler, son rival à la Maison Blanche étant selon elle « instable » et trop usé pour diriger à nouveau les Etats-Unis .


Publié à 11h18

Mis à jour à 11h59

Christian MONTERROSA avec Sébastien BLANC à Washington

Agence -Presse

« Joyeux anniversaire », a chanté, sur le célèbre air de Stevie Wonder, l’assemblée d’une église baptiste afro-américaine de Géorgie, en souhaitant la bienvenue au candidat.

Invitée par le pasteur à prendre la parole, la vice-présidente a ciblé son adversaire républicain, sans le nommer. Elle a insisté sur la « compassion », le « respect » et « l’amour » face à « ceux qui alimentent les divisions entre nous, sèment la peur et provoquent le chaos ».

A 16 jours de l’élection présidentielle, le démocrate et le milliardaire de 78 ans travaillent d’arrache-pied dans une course mouvementée et de plus en plus tendue.

Kamala Harris, qui est baptiste, doit assister à un autre service religieux dimanche dans la région d’Atlanta, en présence d’autres fidèles afro-américains.

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PHOTO ELIJAH NOUVELLES, REUTERS

Kamala Harris a assisté à un service à l’église baptiste New Birth à Stonecrest, en Géorgie, le 20 octobre 2024.

Une catégorie d’électeurs majoritairement démocrates, mais parmi lesquels le vice-président enregistre des intentions de vote décevantes.

Trump au McDonald’s

Dimanche verra ensuite les deux candidats s’affronter à distance en Pennsylvanie, ce qui constitue un trophée royal parmi les sept Etats clés où se jouera l’élection présidentielle du 5 novembre.

Donald Trump se rendra dans un McDonald’s, pour jouer brièvement le rôle d’une employée, afin de se moquer de Kamala Harris qui, selon lui, ment lorsqu’elle affirme avoir travaillé dans sa jeunesse dans un restaurant de la chaîne.

Après avoir empoisonné la campagne du président sortant Joe Biden, au point de provoquer son retrait prématuré de la compétition en juillet, la question de l’âge place désormais Donald Trump sur la défensive.

“Donald Trump est de plus en plus instable et inapte” à exercer la fonction présidentielle, a déclaré samedi le vice-président, reprenant un angle d’attaque déjà utilisé cette semaine.

À Atlanta, elle a accusé son adversaire d’avoir « esquivé les débats et annulé des entretiens par épuisement ».

Pendant ce temps, le septuagénaire est resté plus d’une heure et demie sur scène à Latrobe, en Pennsylvanie, alternant anecdotes, attaques personnelles, promesses et projections de clips de campagne.

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PHOTO BRIAN SNYDER, ARCHIVES REUTERS

Donald Trump à Latrobe, Pennsylvanie, États-Unis, le 19 octobre 2024.

Kamala Harris est une « ratée qui a moins d’énergie qu’un lapin », a-t-il déclaré cette semaine. Samedi, il est allé plus loin, dans une diatribe contre son rival.

“Tu es un vice-président de merde, le pire, tu es viré, sors d’ici”, a-t-il lancé à la foule, encourageant ses électeurs à lui envoyer ce message lors des urnes.

Les chèques de Musk

Le 12 octobre, la démocrate a publié une évaluation médicale complète, la décrivant comme étant en « excellente santé ». Un acte de transparence que refuse de faire son adversaire, qui serait le plus vieux président américain à prêter serment en cas de victoire.

Depuis, la vice-présidente ne perd jamais une occasion d’alimenter un débat sur les capacités de son adversaire, qui a écarté l’idée d’un deuxième débat télévisé à son encontre.

Mardi, elle a remis en question l’acuité mentale de l’homme de 70 ans après qu’il ait interrompu une séance publique de questions-réponses avec des électeurs de Pennsylvanie la veille au soir, préférant plutôt entonner ses chansons préférées tout en se levant et en se balançant, micro à la main. .

L’issue de l’élection présidentielle reste plus indécise que jamais, avec Donald Trump et Kamala Harris au coude à coude dans les sondages.

Pour obtenir des votes précieux susceptibles de faire la différence, les premiers peuvent compter sur l’implication croissante d’Elon Musk.

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PHOTO MATT ROURKE, ARCHIVES PRESSE ASSOCIÉE

Elon Musk s’exprime lors d’une assemblée publique en soutien à Donald Trump, à Folsom, en Pennsylvanie, le 17 octobre 2024.

Le riche patron de Tesla et SpaceX fait désormais plus que prendre les devants sur les réseaux sociaux et mettre la main au portefeuille : il fait physiquement campagne pour Donald Trump.

Depuis jeudi, on le voit sillonner la Pennsylvanie, où il offre 100 dollars à chaque électeur disposé à signer une pétition pro-Trump.

Samedi, il a même présenté un chèque d’un million de dollars à l’un des signataires lors d’une séance de questions-réponses à Harrisburg.

Kamala Harris a bénéficié samedi du soutien public de deux artistes populaires, le rappeur Lizzo et le chanteur Usher.

 
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