LLe fait que le Vlaams Belang entre dans la majorité à Ranst avec les listes locales du PIT et du Vrij Ranst ne va pas faire sauter les digues et provoquer une réaction en chaîne, a estimé celui qui fut à l’initiative du cordon politique santé en Belgique en 1989, Jos Geysels, dimanche dans l’émission De Zevende Dag (VRT).
L’ancien secrétaire politique d’Agalev (devenu Groen) a rappelé que le cordon social était une déclaration de principe formulée par un certain nombre de partis à l’époque : CVP (devenu CD&V), SP (devenu Vooruit), PVV (devenu Open VLD), VU (dont est issue la N-VA) et Agalev. Ils s’engagent à ne pas former de coalition avec des partis qui ne soutiennent pas les fondements de la démocratie. C’est le principe fondamental selon lequel chacun, quelles que soient son origine, sa couleur de peau ou ses convictions politiques, naît égaux en valeurs et en droits.
Jos Geysels a également évoqué le contexte local à Ranst, dans la province d’Anvers, où les listes locales ont pris cette « décision rance » de s’allier à l’extrême droite. En tant que partis nationaux, le CD&V et l’Open VLD ont respecté le cordon sanitaire en prenant la ferme décision d’exclure leurs adhérents impliqués dans cet accord. “C’est un signal important et porteur d’espoir”, selon l’écologiste.
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