de Tom Balmforth et Alexander Tanas
CHISINAU (Reuters) – Les Moldaves sont appelés aux urnes dimanche pour le premier tour de l’élection présidentielle et un référendum sur l’adhésion de l’ancienne république soviétique à l’Union européenne.
La Moldavie, petite république d’Europe du Sud-Est de moins de 3 millions d’habitants située entre la Roumanie et l’Ukraine, est déchirée depuis la chute de l’Union soviétique en 1991, entre le maintien dans le giron de Moscou et le rapprochement avec l’Occident.
Opposée à l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, la présidente moldave Maia Sandu accuse la Russie de vouloir la renverser, ce que dément le Kremlin.
Les sondages attribuent à la présidente sortante une nette avance sur ses dix adversaires. Si aucun des 11 candidats n’obtient plus de 50 % des voix, un second tour aura lieu le 3 novembre.
Le président sortant devrait alors être opposé au candidat pro-russe Alexandr Stoianoglo, selon les sondages.
Maia Sandu espère également que le « oui » l’emportera lors du référendum sur l’adhésion à l’UE.
« Notre destin est en jeu dimanche. Le vote de chacun compte, où que nous soyons », a-t-elle écrit vendredi sur Facebook.
Les sondages montrent qu’une majorité de citoyens sont favorables à l’adhésion de la Moldavie à l’UE, même si cinq des candidats ont demandé à leurs partisans de voter « non » ou de boycotter le scrutin, affirmant que le calendrier du référendum n’était qu’une manœuvre pour établir le pouvoir du président sortant.
Les relations entre Chisinau et Moscou se sont détériorées depuis l’arrivée au pouvoir du camp pro-occidental en 2020.
Le gouvernement moldave a dénoncé à plusieurs reprises l’ingérence persistante de la Russie dans les affaires moldaves. Moscou le dément et accuse le gouvernement moldave de « russophobie ».
(Version française Camille Raynaud)
Belgique
Related News :