Publié le 19 octobre 2024 à 13h45 / Modifié le 19 octobre 2024 à 14h54
On a vu les premières boutiques ouvrir à Paris il y a une dizaine d’années, inspirées par le succès flamboyant des New-Yorkais de Levain Bakery. Puis plus récemment dans les villes suisses, au lendemain de la pandémie. Comme un immense besoin de régression et de transgression. Comme si la morosité des temps justifiait désormais de s’envoyer des bombes caloriques de 120 grammes, 40 % de matières grasses, un déluge de sucre et de pépites de chocolat. Inspiration américaine pour ces bouchées, souvent plus hautes que larges, soi-disant croquantes et moelleuses, mi-cuites jusqu’à cœur, fondantes, généreuses, consolantes, voire addictives. Un bilan diététique qui fait ressembler son cousin sablé breton à une galette de Carmélite.
Aujourd’hui, les adresses proposant des cookies fleurissent partout, des pâtisseries dites « classiques » aux chariots des palaces, en ligne et dans les cafés de quartier, souvent fruits d’une reconversion ou d’activités secondaires d’amateurs passionnés. Parmi les très bonnes adresses du moment, à Genève, on citera Cooms Cookies, ouvert aux Eaux-Vives et à la gare Cornavin, et, à Lausanne, Sweet Lutry, le Gang des Cookies et CookiEd. Qui sont ces « cookiemaniacs » et comment le sont-ils devenus ?
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