Pierre Ferracci dévoile les grandes lignes du nouveau projet !

Ce fut un véritable coup de foudre pour le football français. Quelques jours après une information relative à un projet de rachat du Paris FC par Red Bull et la famille Arnault, le club parisien a officialisé, ce jeudi, être entré en négociations exclusives avec le groupe Agache, filiale de la holding familiale contrôlée par Bernard Arnault. « Agache, conseillé par Red Bull, entend contribuer au rayonnement des valeurs uniques du club et lui offrir les moyens nécessaires pour poursuivre son développement économique, citoyen et sportif. Une double ambition l’anime : placer durablement les équipes masculines et féminines dans l’élite du football français et dans le cœur des Parisiens.» précise le communiqué de l’actuel leader de la Ligue 2. Sur le point d’entrer dans une nouvelle dimension, les pensionnaires du Stade Charléty pourraient ainsi, à terme, rivaliser avec le Paris Saint-Germain, club phare de la capitale française. .

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Le Paris FC vise l’Europe à long terme !

Invité dans leAprès le pied sur CMRPierre Ferracci, l’actuel président de l’équipe francilienne, a toutefois tenu à préciser les contours du futur projet. Si le dirigeant français avait détaillé, un peu plus tôt dans la journée, la répartition du futur capital, le natif de Corse s’est surtout concentré sur les ambitions futures du Paris FC. « C’est une journée parfaite pour le club. Je ne pouvais pas imaginer une meilleure transition. C’est inattendu pour le Paris FC. La trajectoire sera bonne. Antoine Arnault le dira, ils prendront leur temps, ils ont de grandes ambitions, mais ils ne sauteront pas des étapes. L’objectif c’est de monter en Ligue 1, c’est indispensable. Nous voulons éviter les barrages routiers. C’est sans doute la meilleure valorisation pour un club de L2.» a d’abord concédé l’homme de 72 ans.

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Et d’ajouter : « ce qui m’intéresse, c’est la valeur du club de demain. Les investisseurs veulent monter en L1. On a un effectif plutôt loué, un staff compétent. Nous avons les moyens de grimper”. Les objectifs de la famille Arnault ? « L’objectif à long terme est d’être européen. Cela pourrait commencer par la Ligue Europa et se terminer par la Ligue des Champions. Nul doute qu’un jour ils voudront le gagner. Il ne faut pas sauter les étapes. L’OM a investi beaucoup d’argent et n’est pas européen cette saison. Il faut exploiter le potentiel de formation de la région parisienne, puis s’ouvrir. Si la famille Arnault a des ambitions, c’est d’être dans la première partie de tableau (en L1), puis de viser plus haut ». Parallèlement, Pierre Ferracci se félicite également d’avoir trouvé un acheteur national. « C’était un critère essentiel. Bahreïn restera sponsor. (…) Les Allemands ont raison, tous les gros atouts sont dans le football, ça donne une puissance de feu considérable. (…) Je me réjouis par exemple que CMA CGM soit sponsor de l’OM. Je serais ravi si d’autres actifs ou investisseurs se lancent dans le football”.

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Red Bull, un soutien majeur

Un entretien au cours duquel le président francilien a également précisé le rôle de la marque de boisson énergisante Red Bull, qui détiendra environ 15 % du capital, et avec qui il compte travailler intelligemment. « Red Bull ne vient pas pour faire du timeshare mais pour soutenir la famille Arnault. Klopp (qui s’apprête à prendre ses fonctions de directeur mondial du football chez Red Bull, ndlr) peut apporter son aura, son image. Je crois aux échanges avec Red Bull, Leipzig… On échange comme les entreprises échangent entre elles. Je suis séduit par les données de Red Bull, leur style… » Et pour cause. En entrant au capital du Paris FC, Red Bull apportera son expertise et son savoir-faire en matière de formation, comme nous vous l’expliquions récemment. Avec une ambition européenne, à moyen/long terme, le Paris FC se retrouve alors logiquement impliqué dans une rivalité à venir avec le Paris Saint-Germain, l’actuelle locomotive du football français.

Interrogé sur ce point, Ferracci a cependant affirmé que l’objectif n’était pas de « rivaliser avec le PSG et gagner immédiatement la Ligue des Champions ». Pour autant, le dirigeant français se veut ambitieux, notamment dans ce duel à distance avec les Rouge et Bleu. « Une rivalité avec le PSG ? Notre capital sera national et français, ce n’est pas le cas du Red Star, et le PSG est détenu par le Qatar. Je vois un derby éventuellement en L1. Toutes les grandes villes européennes comptent deux ou trois clubs parmi l’élite. Le pouvoir écologique réside dans les grandes villes. Je vois un panneau pour le football français. On dit que Paris est le meilleur bassin du monde, il faut exploiter ces richesses. Je rêve d’avoir un jour une équipe dont la colonne vertébrale soit francilienne. Red Bull aidera en ce sens. Red Bull arrive avec la famille Arnault, qui découvre le football et apporte à ses côtés de solides compétences. Red Bull dispose de données considérables. La famille Arnault ne rêve pas de rivaliser avec le PSG et de remporter immédiatement la Ligue des Champions..

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Négociations en cours pour Jean Bouin

Pour conclure, le patron du Paris FC est revenu sur l’un des autres dossiers chauds liés à ce rachat, à savoir la question du stade. L’occasion pour Ferracci de confirmer les négociations avec le Stade Français pour Jean Bouin même s’il reconnaissait la complexité à laquelle il était actuellement confronté. « Nous avons gagné 40 % de sympathisants. Ce n’est pas complet, mais c’est compliqué avec le PSG en face. Nous en faisons un peu plus de 4000 en moyenne. L’année prochaine? Nous sommes dans des négociations compliquées avec le Stade Français pour Jean Bouin. Il faut trouver l’équilibre. La négociation vient à peine de commencer. Nous paierons le juste prix. Pas tout et n’importe quoi. La pelouse devra être changée. Ce sera bien pour les rugbymen. Si on monte en L1, Jean Bouin sera au complet. Pas de soucis. La colonne vertébrale francilienne doit être forte, en étant ouverte. L’identité ne sera pas celle du Red Star ou du PSG. Nous avons une culture de formation. Nous avons fait l’opération gratuite. Nous aurons des prix attractifs. On a parlé de liberté. Ici, le football est ouvert à tous. Le football est devenu très cher aujourd’hui, devant la télévision et dans les stades.». Le message est clair : le projet du Paris FC est unique et ambitieux. Reste maintenant à transformer l’essai… à Jean Bouin ou ailleurs.