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le robot aspirateur charmant mais aussi efficace

Roborock continue de cultiver la différence des robots Qrevo et propose avec le Curv une station aux antipodes de celle qui accompagne le S8 MaxV Ultra. Globalement, il introduit également une nouvelle organisation des conteneurs utiles aux tâches de maintenance : vidange automatique, lavage/séchage automatique et remplissage d’eau.

Le sac à poussière est intégré non pas en dessous ou à côté des réservoirs d’eau, mais derrière, tandis qu’un couvercle cache le tout et prolonge les courbes de la station. Cela ressemble finalement à un petit igloo, un peu futuriste avec sa ligne de LED.

On laisse évidemment à chacun le soin d’apprécier ce design. D’un point de vue plus pratique, on note que cette station est un peu plus profonde que la moyenne (45 cm en largeur et en hauteur) et qu’elle ne comprend pas de système d’enroulement de câble d’alimentation. Il est regrettable d’avoir apporté autant de soin à la conception de la station pour laisser le câble circuler librement à côté, même si ce n’est qu’un détail.

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Côté robot, le Qrevo Curv est un peu plus conventionnel, ou du moins proche des modèles précédents avec sa forme ronde et ses 35 cm de diamètre et 10,3 cm de hauteur, compte tenu du télémètre intégré sur le dessus pour la cartographie. Toutefois, quelques nouveautés sont à noter, principalement au niveau des pinceaux.

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La brosse latérale abandonne les mèches droites habituelles pour deux mèches arrondies vers l’arrière, tandis que la brosse centrale est constituée de deux petits rouleaux en caoutchouc installés côte à côte pour laisser échapper les poils qui s’enroulent autour d’eux directement dans l’aspiration buccale lorsqu’ils tournent. La conception de la tête de brosse latérale est également conçue pour empêcher les poils de s’enrouler et également les empêcher de passer sous les tapis et empêcher le robot de grimper dessus.

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Comme sur le Qrevo Master et le dernier S8, cette tête de brosse est également montée sur un bras motorisé qui permet au Roborock Qrevo Curv de l’étendre pour balayer le long des murs et dans les coins. De la même manière, il peut étendre l’une des deux petites serpillières conçues pour laver le sol, et peut également les relever toutes les deux pour aspirer les tapis sans les mouiller.

Comme c’est désormais le cas pour la plupart des robots livrés avec une station proposant un remplissage automatique, le réservoir d’eau n’est pas accessible. Seul le bac à poussière peut être retiré. Si la station se charge de la vider, il peut arriver que des déchets s’y coincent et le filtre doit être entretenu.

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Robot haut de gamme, le Qrevo Curv regorge de capteurs qui doivent lui permettre de se déplacer dans la maison (LiDAR, caméra, choc, aspirateur, etc.) et on retrouve enfin deux boutons sur le dessus. Ils permettent de lancer le nettoyage avec les derniers réglages utilisés sans passer par l’application, de le renvoyer en permanence ou encore de commencer à vider le collecteur si le robot est sur sa station.

Connectivité et applications

Le Qrevo Curv fonctionne avec l’application Roborock et communique via WiFi. Nous n’avons pas trouvé de nouveautés majeures avec ce modèle, mais il faut dire que les fonctionnalités étaient déjà très complètes avec les derniers modèles testés. Là encore, ils vont au-delà de l’entretien de la maison en utilisant la caméra Curv pour passer des appels ou photographier les animaux de la maison.

On retrouve également tout le nécessaire pour les missions de nettoyage : cartographie de plusieurs étages avec division des pièces et ajout de zones interdites, puissance d’aspiration et débit d’eau réglables pour chaque pièce, détection automatique des tapis, détection des obstacles avec prise de photos et ajout automatique au cartes, programmation de la semaine… Le tout est plus réactif. Bref, rien à redire sur cet aspect de la part de Roborock.

Entretien

Si elle ne dévoile rien, la station Qrevo Curv cache tout autant de contenants et de fonctionnalités que ceux des précédents modèles de la gamme, sinon plus. Un sac permet de vider le bac à poussière du robot et deux réservoirs d’eau sont fournis pour l’alimenter en eau et laver ses serpillières si sa fonction lavage est utilisée. Ce lavage se fait même à l’eau chaude (75°C, annonce Roborock) et se termine par un jet chaud pour accélérer le séchage. Bref, les principales tâches de maintenance sont automatisées et vous pouvez programmer le Qrevo Curv à la semaine sans trop vous inquiéter.

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Attention cependant à ne pas l’oublier complètement. Si le bac à poussière est vidé, son filtre HEPA retenait près de 2 g de cacao après notre test dédié. Il risque donc de s’encrasser rapidement et pourrait réduire les performances d’aspiration. Il faudra également surveiller l’état des brosses et des serpillières, et il faut garder à l’esprit que la station ne reporte en réalité les tâches d’entretien qu’avec des contenants plus grands : 2,7 l pour la poussière et 3,5 l pour les réservoirs d’eau. Ceux-ci doivent également être vidés, remplis et remplacés dans le cas des sacs à poussière jetables.

Il peut aussi être utile de donner un peu de propreté à la rampe, qui peut à la longue accumuler poussières et déchets, encore plus que dans la zone de lavage des serpillères équipée d’un système de raclette et finalement peu visible en bas du sol. cette station profonde. Le plateau peut être retiré si nécessaire.

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Comme pour tous les robots, plusieurs éléments peuvent également s’user jusqu’à devoir être remplacés : les brosses, les serpillères et le filtre. Toutes sont facilement accessibles sans outils, à l’exception de la brosse latérale maintenue par une vis. Nous aurions préféré ne pas avoir besoin de tournevis, comme c’est le cas sur la plupart des modèles d’autres marques.

Système de navigation

Le Roborock Qrevo Curv fait ressortir l’artillerie lourde pour se déplacer dans la maison sans encombre : LiDAR 360°, lasers, caméra… Il introduit également une technologie baptisée AdaptiLift, qui devrait lui permettre de se soulever pour franchir plus facilement les obstacles, comme les gros obstacles. tapis ou barres de seuil.

Dans l’ensemble, le robot a bien fonctionné dans notre laboratoire. C’est même l’un des modèles les plus performants de notre test de navigation. Il arrive juste derrière le Qrevo MaxV, mais égale les performances du SwitchBot S10 en ramassant jusqu’à 75 % des déchets au sol.

Une fois le mapping réalisé, les chambres sont nettoyées méthodiquement, sans qu’aucune zone de libre accès ne soit oubliée. Ne vous attendez pas pour autant à voir le robot pousser les rideaux. Et si cela passe bien dans les coins, des déchets peuvent y rester malgré la tête de brosse extensible. Il « oublie » parfois de dessiner ce dernier, mais le résultat n’est finalement que légèrement meilleur lorsqu’il le fait.

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Le Qrevo Curv a commencé par éviter la chaise.

© Les Numériques

Le Qrevo Curv est un peu plus décevant lorsqu’il s’agit de détecter les obstacles, ou plutôt de les éviter. Même en réglant l’option de réduction des collisions au niveau le plus élevé des deux proposés, le robot finissait par avaler les câbles laissés au sol. Nous l’avons également vu repousser d’autres petits obstacles bien détectés. Il est plus prudent avec les chaises, au point d’éviter de nettoyer le dessous. Il est donc préférable de choisir le niveau de réduction des collisions le plus bas et de ranger le moins possible la maison. Le Qrevo MaxV nous a semblé un peu plus agile. L’Eufy X10 Pro Omni fait également un peu mieux avec les obstacles.

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Les textiles sont bien profilés, contrairement aux câbles de chargement.

© Les Numériques

 
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