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ce que l’on sait de ce traitement prometteur ciblant directement la protéine Tau

Une avancée prometteuse dans le développement d’un traitement contre la maladie d’Alzheimer a été réalisée par une équipe internationale de chercheurs. Le but du médicament serait de cibler la protéine Tau.

Cela pourrait constituer l’une des plus grandes avancées dans le domaine de la maladie d’Alzheimer. La protéine Tau joue un rôle clé dans le maintien de la structure et de la fonction des neurones. Lorsqu’un patient souffre de cette maladie, ces protéines fonctionnent mal et s’agglutinent pour former de longues torsions.

Une fois décomposées, ces protéines créent des enchevêtrements « neurofibrillaires » qui obstruent les neurones, les empêchant de recevoir les nutriments et les signaux nécessaires à leur survie. C’est pourquoi cette maladie dégénérative affecte la mémoire et la pensée, augmentant la perte des souvenirs immédiats dans un premier temps, puis des souvenirs plus anciens plus tard.

Une solution possible

Selon des chercheurs de l’université de Lancaster en Angleterre, il serait possible de « réactiver ses protéines », une avancée de géant dans la lutte contre cette maladie.

En effet, il existe deux « points chauds » spécifiques de la protéine Tau « où cette agrégation a tendance à se produire ». Cibler ces points pourrait aider à lutter contre le déclin cognitif. De plus, cela pourrait permettre à un patient souffrant de cette maladie de disposer d’un délai plus long avant d’oublier progressivement ses souvenirs.

Partant de ce principe, les scientifiques ont développé un médicament, un inhibiteur peptidique appelé RI-AG03, qui cible précisément ces fameux « points chauds ».

Des résultats probants sur les mouches

Des résultats très encourageants ont été obtenus sur des mouches drosophiles, dont le cerveau, bien que très différent, est en partie similaire à celui de l’homme dans ses connexions neuronales.

Les auteurs de l’étude ont découvert que le médicament supprimait la neurodégénérescence et prolongeait la vie des insectes d’environ deux semaines, une prolongation significative compte tenu de leur courte durée de vie.

Financées par l’Alzheimer’s Society UK, ces recherches ouvrent de nouvelles perspectives dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer et d’autres maladies neurodégénératives.

 
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