A Barcelone, la Team New Zealand marche sur l’eau

Publié le 13 octobre 2024 à 19h13 / Modifié le 13 octobre 2024 à 21h08

L’automne pourri qui nous accable n’a pas sa place à Barcelone, un damier ocre et baroque baigné de soleil et noyé de touristes que La Rambla régurgite dans un flux constant vers le port. Ici, si l’on se plaint de la météo, c’est plutôt un manque de vent, qui a contraint les organisateurs de l’America’s Cup à reporter le quatrième match prévu dimanche. L’équipe néo-zélandaise venait de remporter le troisième. Voyons le bon côté des choses : cela a sauvé Ineos Britannia d’être déjà mené 0-4 dans cette finale où il faut gagner sept fois pour soulever l’aiguière d’argent. Zéro sur trois donc, et un sursis pour le Challenger britannique qui aura ensuite congé mardi pour tenter de trouver un réglage miracle.

Team New Zealand, tenant du titre (Defender), a facilement remporté les deux premières régates disputées samedi (41 secondes et 24 secondes d’avance), et encore plus facilement la troisième dimanche (52 secondes). A bord, l’équipage mené par le barreur Peter Burling a l’air aussi cool et détendu que les parents et amis allongés sur le green artificiel d’une pelouse artificielle déployée à proximité de la base « kiwi ». Un peu plus loin, dans la fan zone de la Plaça del Mar, les supporters britanniques ressentent encore une joyeuse défaite. Rien de grave puisqu’ils sont assis sur des transats, au soleil, une bière à la main. Et puis Ineos Britannia n’est-elle pas l’équipe qui a le plus progressé depuis le début de la compétition fin août ?

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