Certains Libanais, désormais de plus en plus confrontés aux bombardements israéliens, craignent que l’État juif ne transforme Beyrouth en une seconde Gaza.
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« Nous sommes victimes d’un génocide », déplore Rita Khoury, une résidente libanaise qui vit à quelques kilomètres de Beyrouth. « Il s’agit d’un véritable génocide. C’est un génocide à la fois écologique et culturel.»
M.moi Khoury a affirmé vendredi lors de son entretien sur LCN qu’elle est témoin quotidiennement des frappes israéliennes qui visent le sud de la capitale.
De la fumée s’élève lors des frappes israéliennes sur des villages surplombant la ville de Tyr, au sud du Liban, le 11 octobre 2024.
AFP
D’après ce qu’elle observe, Israël attaque non seulement le Hezbollah, mais aussi le peuple libanais.
« Plus de cinq hôpitaux ne fonctionnent plus. C’est la guerre. C’est un désastre», explique-t-elle. « Il y a plus de 1,3 million de personnes déplacées. Ils n’ont plus de maison, leurs maisons sont détruites.
« Il y a beaucoup de gens qui sont chrétiens, qui ne sont pas affiliés au Hezbollah et bien, ils sont en train de mourir », a-t-elle déclaré avec émotion. « Il ne s’agit donc pas uniquement de la guerre contre le Hezbollah. C’est le territoire libanais du sud au nord qui est quotidiennement attaqué.»
Des gens marchent devant les décombres d’un bâtiment détruit lors de précédents bombardements israéliens dans le village de Yaroun, au sud du Liban, près de la frontière avec Israël, le 21 juin 2024.
AFP
Et après l’offensive terrestre dans la bande de Gaza, l’enclave palestinienne n’est plus qu’un champ de ruines, et cette vision effraie les Libanais qui craignent que le même sort ne soit réservé au Liban.
« Il y a des villes au Liban, au sud, qui sont complètement détruites », raconte-t-elle. « Le village de Yaroun est détruit, complètement détruit. La rue principale, on ne la voit pas.
Voir l’interview de Rita Khoury dans la vidéo ci-dessus.
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