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A Paris, une « prière de rue » pour « réparer le blasphème » de la cérémonie d’ouverture olympique

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@mg12gm Les catholiques traditionalistes se sont rassemblés le 7 octobre 2024 pour « réparer le blasphème » de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques

@mg12gm

RELIGION – Ils ne se sont toujours pas remis de ce qu’ils ont vu. Des croyants catholiques se sont réunis à Paris lundi 7 octobre pour une « chapelet de réparation sur le lieu du blasphème commis lors des Jeux Olympiques »a partagé le média traditionaliste Le Salon Beige.

La prière a été organisée en réponse à un tableau de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de 2024 avec Philippe Katerine et des drag queens, qui aurait ressemblé à la Cène. L’extrême droite et les milieux religieux se sont révoltés, mais le directeur artistique Thomas Jolly a assuré qu’il n’y avait aucune inspiration de la Bible.

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Irrités par le personnage de Philippe Katerine apparaissant nu et peint en bleu, les croyants ont donc décidé de se retrouver sur la passerelle Debilly à Paris, dans le 7e arrondissement, lundi soir. « Environ 250 jeunes catholiques se sont rassemblés (…) après ce mélange de blasphème, de satanisme et d’idéologie LGBT lors de la « cérémonie » d’ouverture des Jeux olympiques ! »a commenté Mathieu Goyer, ancien militant de l’organisation catholique fondamentaliste Civitas désormais interdit.

“Le blasphème n’existe pas”

L’événement est passé plutôt inaperçu jusqu’alors, mais le sénateur communiste de Paris Ian Brossat a pris connaissance des faits et a écrit ce jeudi 10 octobre au ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. “Le blasphème n’existe pas et les prières de rue sont interdites” a souligné l’élu dans cette lettre également signée par Pierre Ouzoulias. En réalité, il n’y a aucune interdiction puisqu’aucune loi ne légifère sur le sujet.

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Les sénateurs poursuivent : « Cette prière de rue n’est malheureusement pas un événement isolé. Ils se multiplient depuis des mois (…). Ces pratiques fondamentalistes nous interpellent, dans le sens où elles attaquent le fondement de nos pratiques républicaines. » et en particulier la liberté d’expression. Bruno Retailleau n’a pas encore réagi.

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