De plus en plus de communes réclament que les acteurs de l’économie sociale suppriment les bulles vestimentaires. En question? La prolifération des déchets. Le secteur se dit victime d’incivilités et de vols et dénonce des mesures à contre-courant.
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Journaliste au pôle Planète
Par Jean-François MunsterPublié le 10/04/2024 à 06h00
Temps de lecture : 1 min
LLe lundi matin, après le week-end, c’est le pire. Il y a beaucoup de travail. » Au volant de sa voiture, Abu Donzo, responsable de l’entretien du réseau de bulles vestimentaires Petits Riens, nous emmène suivre la tournée de l’équipe de ménage dans les rues d’Uccle. Première bulle et premier dépôt illégal : un matelas, un scooter d’enfant rouillé, des panneaux de bois détrempés, les restes d’une vieille armoire… Les caméras municipales sont braquées sur les lieux mais, visiblement, leur pouvoir de dissuasion est très relatif. « Cela ne change rien du tout », souffle Abu.
Les ouvriers des Petits Riens chargent sans relâche les déchets dans le camion. « Tout ce qui se trouve dans un rayon de 1,5 mètre autour de la bulle est pour nous », précise Abou Donzo. « Ce n’est pas notre métier de collecter les déchets des gens, mais nous sommes liés par des accords avec les communes : nous devons assurer le nettoyage. »
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