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Les jeunes et les femmes de plus en plus victimes de troubles du sommeil

Ce jeudi, l’Office fédéral de la statistique (OFS) a publié une nouvelle enquête sur la santé des Suisses. A cette occasion, il s’est concentré sur les troubles du sommeil, qui se positionnent désormais comme un problème majeur de santé publique. En vingt-cinq ans, la proportion de la population souffrant de tels troubles est passée d’environ un quart à un tiers (26 % de troubles du sommeil en moyenne et 7 % de troubles pathologiques).

Globalement, les femmes en souffrent plus fréquemment que les hommes (37 % contre 29 %) et c’est parmi les 45 à 64 ans que la proportion de personnes touchées est la plus élevée. Mais c’est chez les jeunes, entre 15 et 39 ans, les femmes et, a fortiori, les jeunes femmes, que la proportion a le plus augmenté depuis la fin des années 90 (de 3 % à 8 % pour cette dernière catégorie).

Au-delà des problèmes physiques, comme le manque de vitalité, la maladie du sommeil est aussi un facteur de risque pour la santé mentale. « Les personnes souffrant de troubles pathologiques présentent beaucoup plus souvent des symptômes de dépression modérés à sévères que celles qui n’ont pas de troubles du sommeil (35 % contre 4 %). De même, ils souffrent plus souvent de détresse psychologique (18 % contre 2 %) ou de symptômes modérés à sévères de trouble anxieux généralisé (25 % contre 3 %) », explique l’OFS.

De plus, les troubles du sommeil peuvent avoir des répercussions dans le contexte professionnel en termes d’absentéisme, d’insatisfaction au travail ou encore de risque de burn-out. Ainsi, 41 % des personnes souffrant de troubles pathologiques risquent de développer un burn-out, contre 29 % de celles présentant des troubles moyens et 17 % de celles sans troubles du sommeil.

Le cercle vicieux de la douleur

Il existe un cercle vicieux entre le sommeil et la douleur. Ceux-ci empêchent un sommeil réparateur et, à l’inverse, les troubles du sommeil peuvent renforcer la perception de la douleur et gêner la cicatrisation. Ainsi, les personnes souffrant de maladies musculo-squelettiques sont plus nombreuses à déclarer des troubles du sommeil que celles qui n’en sont pas atteintes, par exemple : arthrite (53% contre 32%), arthrose (46% contre 31%) ou encore maux de dos (40% contre 27%).

 
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