Au Sud Liban, les villageois pris au piège face aux raids israéliens

Envoyé spécial à Beyrouth

A la pointe des incursions militaires israéliennes, un villageois libanais, joint par téléphone, a déclaré que lundi, « Toute la nuit, on a entendu des explosions et des bombardements, ça n’a pas arrêté. Les Israéliens visaient probablement les tunnels » creusée par le Hezbollah tout le long de la frontière, de Naqoura à Khiam, poursuit cet habitant, perché sur son balcon, non loin de la même localité de Khiam, à quelques centaines de mètres seulement de la ligne de démarcation avec l’Etat hébreu.

Khiam, tristement célèbre pour sa prison pendant l’occupation israélienne du Sud-Liban, « on dirait presque Gaza, dit-il. De nombreuses maisons ont été détruites. » « Il n’y a presque plus rien dans les magasins, je suis sorti acheter des cigarettes et manger, mais j’ai dû me rendre dans neuf magasins », ajoute-t-il alors qu’on entend une explosion au loin.

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