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la Oled change de formule, mais se révèle toujours efficace

Chaque année, Samsung renouvelle sa série S90, et après l’excellent rapport qualité/prix du S90C, voici notre test du nouveau S90D (2024). Ce modèle est tout simplement une version moins haut de gamme du S95D que nous avions testé il y a quelques mois, et qui profite non seulement de la dalle la plus lumineuse disponible chez Samsung, mais également d’un boîtier déporté et d’un filtre anti-air. -réflexion qui a fait sensation.

Le S90D n’offre pas ces avantages, mais il dispose d’une dalle Oled performante et surtout d’un prix bien plus attractif puisqu’on le trouve autour de 1 500 € en version 55 pouces, contre 2 100 € pour le S95D de même diagonale. Nous testons ici le TQ55S90D en version 55 pouces, mais il existe également sous les références TQ55S92D de Boulanger et TQ55S93D de Fnac-Darty.

Les prix des autres diagonales sont les suivants :

  • TQ65S90D pour 65 pouces à 2000€
  • TQ77S90D pour le 77 pouces à 3000€
  • TQ83S90D pour le 83 pouces à 5 000 €

Attention, en 2024 il faut prendre en compte un élément plus ou moins important. Normalement, les téléviseurs Samsung de cette gamme sont équipés de dalles QD-Oled. Cette année, tout change puisque certains modèles embarquent des dalles Oled de… LG Display. Les 55S90D que nous testons ici disposent d’une dalle Oled, mais pour savoir comment les différencier, lisez notre article dédié :

Toutes les mesures de luminosité et de colorimétrie mentionnées dans cet article ont été réalisées avec une sonde SpectraCal C6-HDR et le logiciel CalMAN Ultimate.

Qualité des images

Si cette photo des sous-pixels vous paraît étrange sur un téléviseur Samsung, c’est normal : on n’est pas en présence d’une dalle QD-Oled, mais d’un W-Oled avec une disposition horizontale de pixels blancs, verts, rouges. , bleu, comme sur les téléviseurs LG.

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Les sous-pixels de la dalle Oled.

La température de couleur est habituellement légèrement froide chez le constructeur sud-coréen, mais les dalles Oled n’ont pas ce problème et nous avons mesuré une température de 6300 K, proche de l’idéal de 6500 K, bien qu’un peu trop chaude. En mode Filmmaker, qui assure le rendu le plus fidèle, le delta E monte à 1,5, bien en dessous du seuil de 3 au-delà duquel l’œil humain commence à percevoir des variations de couleurs.


Comparez les photos

1 – Delta E SDR moyen mesuré à 2,4 2 – Courbe de température de couleur – moyenne 6300 K 3 – Courbe gamma – moyenne 2,35

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Comme souvent chez Samsung, le gamma affiche dès le départ des gris légèrement surexposés. En le réglant à -1 dans les menus dédiés à l’image, il est possible de revenir à une moyenne de 2,4, ce qui correspond au standard attendu sur les téléviseurs actuels. De plus, la dalle Oled garantit évidemment un contraste infini, avec des noirs profonds qui améliorent l’expérience visuelle, notamment dans les scènes sombres.

Les angles de vision sont toujours très bons avec l’Oled – même si le QD-Oled fait encore mieux – et nous n’avons mesuré qu’une perte de luminosité de 13% à 45°. À titre de comparaison, les téléviseurs LCD et Mini-Led peuvent perdre plus de 40 % de luminosité lorsqu’ils regardent du contenu sur les côtés.

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Le processeur Neural Quantum 4K de Samsung a déjà fait ses preuves et la compensation de mouvement est toujours aussi efficace. Le mode Cinéaste le désactive heureusement pour éviter cet effet feuilletonmais il peut être intéressant de l’activer lorsqu’on regarde du sport par exemple.

HDR

Le S90D est compatible HLG, HDR10 et bien sûr HDR10+, mais Dolby Vision est toujours absent. Il faudra se contenter du simple HDR10 qui n’est pas dynamique sur de nombreux contenus, notamment via certaines plateformes de streaming comme Netflix qui ne propose pas le HDR10+.

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A gauche, la courbe EOTF en HDR10, fenêtre 10% ; à droite, la courbe de luminance HDR, fenêtre 10%.

La courbe EOTF de référence est bien suivie jusqu’à environ 65%, puis elle est lissée par le . Une bonne chose à éviter coupure (perte de détails dans les scènes très lumineuses).

Nous avons mesuré une luminosité maximale de 970 cd/m², un bon score dans l’absolu, mais légèrement inférieur à celui de l’année dernière (1100 cd/m²). C’est dommage, car le pic de lumière reste un des éléments qui permet aux téléviseurs de se démarquer les uns des autres. C’est mieux que les téléviseurs LCD d’entrée de gamme, mais logiquement en dessous des Oled et QD-Oled haut de gamme qui atteignent 1600 cd/m² comme sur le LG G4 ou le Samsung S95D, sans oublier le Mini-Led qui peut atteindre 2400 cd/m². .

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En pratique, cela signifie que les scènes HDR seront légèrement moins bien rendues que sur des modèles plus lumineux. Côté colorimétrie, le téléviseur s’en sort très bien avec un delta E de seulement 2,4 qui garantit des couleurs fidèles, à l’exception de certaines teintes orangées qui dépassent le seuil de 3. La couverture spatiale DCI-P3 atteint 94,6%, ce qui est excellent, et celui de la Rec. 2020 s’élève à 68,9% « seulement », même si ce dernier est rarement utilisé au cinéma.

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A gauche, la couverture de l’espace DCI-P3 et à droite, le REC-2020.

Opacification

L’homogénéité du blanc est comme d’habitude excellente avec une variation de seulement 4% sur l’ensemble de la dalle, imperceptible à l’œil nu. Comme les dalles QD-Oled, les dalles Oled ne souffrent pas de clouding ou de blooming (effet de halo sur fond noir), car chaque pixel peut s’allumer ou s’éteindre individuellement.

Réflectance

Nous avons mesuré un taux de réflectance de 26% sur le téléviseur ce qui n’est pas vraiment surprenant puisqu’il s’agit du même revêtement que l’on retrouve sur les LG C3 et C4. Les reflets sont donc bien plus présents que sur les modèles LG haut de gamme qui bénéficient du Vanta Black et d’une réflectance de 18%, ou du S95D qui descend jusqu’à un impressionnant 8%. Surtout, la déception vient du fait que le S90C de 2023 était meilleur sur ce point avec une réflectance de seulement 16 %. Le passage à l’Oled nuit donc à Samsung sur ce point.

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Jeux vidéo

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L’décalage d’entrée (délai d’affichage) de 9,5 ms en fait l’un des meilleurs téléviseurs de notre comparatif, aux côtés d’autres Oled de LG et Samsung. Cela garantira joueurs une expérience de jeu parfaitement fluide, sans décalage entre le moment où vous appuyez sur une touche et son impact sur l’écran. De plus, les dalles Oled bénéficient d’une rémanence proche de zéro, éliminant ainsi le fantôme (traînées fantômes) derrière des objets en mouvement. Un atout dans les jeux compétitifs, notamment.

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Le mode jeu offre un barre de jeu dédié, accessible en maintenant enfoncée la touche Play pendant une seconde. Attention, l’image par défaut du mode Jeu est un peu trop froide. Nous vous recommandons donc de régler la balance des blancs sur Warm2, de désigner la couleur du profil sur Auto (si ce n’est pas le cas), mais surtout de choisir le profil Original dans la liste. barre de jeu. Avec ces réglages, les valeurs delta E sont quasiment identiques à celles du mode Filmmaker : 1,1 en SDR et 2,8 en HDR.

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Delta E HDR moyen en mode Jeu : 2,8

Le téléviseur est compatible avec FreeSync Premium, ce qui permet d’éviter le déchirure (déchirure d’image) et microsaccades. Ses quatre ports HDMI 2.1 prennent en charge la 4K à 144 HZ, le VRR (Variable Refresh Rate), ainsi que l’ALLM (Auto Low Latency Mode) qui réduit automatiquement le délai d’affichage lorsque vous connectez une console.

Ergonomie

Contrairement au S95D, le modèle S90D ne dispose pas de boîtier déporté, mais il conserve un design efficace et fin. Pour la version 55 pouces, ses dimensions sont de 122 x 77 cm avec une profondeur d’appui de 26,6 cm. Ce dernier ne tourne pas et présente une légère inclinaison – nous installons la plaque métallique « décorative » dessus. Cela peut rendre l’installation d’une barre de son peu pratique, d’où l’intérêt de retirer cette plaque si nécessaire.

Côté connectique, on retrouve quatre ports HDMI (tous 2.1, dont un eARC), un port Ethernet, une sortie audio numérique optique, deux ports USB, un double tuner DVB-TCS2, ainsi que des prises pour antenne râteau et satellite. Le téléviseur est également équipé du wifi 5 et du Bluetooth 5.2 pour connecter des écouteurs ou une enceinte portable. Un cache en plastique à l’arrière cache les câbles et connecteurs.

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Comme sur le S95D testé précédemment, le système d’exploitation Tizen de Samsung a été légèrement amélioré avec l’ajout de profils personnalisables, ce qui est pratique pour éviter les recommandations de contenu non pertinentes de la part des autres membres de la maison. Samsung a également intégré les applications des quatre principaux opérateurs de box TV (Orange, SFR, Bouygues, Free) dans le téléviseur, éliminant ainsi le besoin d’un appareil dédié qui prend de la place.

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Depuis plusieurs générations, le SmartThings Hub est également intégré au téléviseur, offrant la possibilité de contrôler les appareils connectés directement depuis son écran. L’OS reste globalement fluide et efficace, mais Tizen présente parfois des lourdeurs et des ralentissements lors du passage d’un menu à un autre ou lors du branchement d’un nouvel appareil par exemple.

Une nouveauté un peu moins agréable fait son apparition cette année : l’obligation de créer un compte Samsung et de se connecter pour utiliser n’importe quelle application. Même si cela devient de plus en plus courant chez d’autres fabricants, ce changement n’est pas vraiment le bienvenu.

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La télécommande Samsung,

Enfin, la télécommande en plastique noir sans touches rétroéclairées offre une bonne ergonomie et s’intègre parfaitement à l’interface Tizen. Il dispose de raccourcis vers des services de streaming tels que Netflix, Disney+, SamsungTV Plus, Amazon Prime Video. Il intègre également un microphone pour les commandes vocales pour contrôler Alexa, par exemple. En prime, la batterie se recharge via un panneau solaire à l’arrière, avec possibilité de la recharger via USB-C en cas de besoin.

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La télécommande dispose d’un petit panneau solaire.

 
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