« Toute la population doit être mobilisée pour stopper ce fléau [du recrutement des jeunes par les gangs de rues]», plaide le cabinet du ministère de la Sécurité publique.
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Cette déclaration fait suite à la demande d’une commission d’enquête de l’Association des enterrements musulmans du Québec (ASMQ).
Cette lutte pour le recrutement « passe autant par la police, les organismes communautaires, les parents que les jeunes eux-mêmes », a fait valoir l’attaché de presse du cabinet du ministre de la Sécurité publique François Bonnardel.
Encadrer les jeunes « dans une toile d’araignée »
Dans l’immédiat, la solution au recrutement serait de faire en sorte que «les jeunes soient dans une toile d’araignée d’adultes significatifs», estime le porte-parole de Québec solidaire en matière de sécurité publique et député de Laurier Dorion, Andrés Fontecilla.
«Il faut avoir une vision globale de cette question pour connaître quelles sont les avenues possibles», a déclaré celui qui était présent samedi dernier au rassemblement organisé par l’ASMQ.
Photo d’archives
Même s’il n’exclut pas la possibilité d’une commission d’enquête, il estime que la lutte contre le recrutement des jeunes passe avant tout par l’amélioration des conditions socio-économiques dans lesquelles les parents élèvent leurs enfants.
Il propose notamment d’augmenter le salaire minimum et milite pour la revitalisation des quartiers. Quant au rôle des forces de police, il souligne que s’il faut accorder davantage de fonds, « c’est dans le travail d’enquête spécialisé » plutôt que dans le nombre de policiers en patrouille.
Toutes les parties prenantes ont lancé un véritable appel au dialogue, soulignant l’importance d’être à l’écoute des jeunes concernés.
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