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L’Iran à court d’options après l’assassinat de son allié au Liban

DÉCRYPTION – Pour la plupart des spécialistes, Téhéran, quelles que soient les menaces proférées, ne prendra pas le risque d’un conflit militaire avec Israël.

De notre envoyé spécial à Beyrouth

Pour Téhéran, la mort de Nasrallah constitue un coup très dur porté à son influence au Moyen-Orient. Le Hezbollah était le joyau de la couronne iranienne que Téhéran avait patiemment construit au cours des quarante dernières années pour affronter – indirectement et sans s’exposer – ses ennemis israéliens et américains.

Dans la doctrine de sécurité iranienne, le Hezbollah et ses 140 000 missiles constituaient l’ultime moyen de dissuasion contre l’État juif. Une première ligne de défense qui lui a permis d’être stationné à la frontière nord d’Israël, depuis le sud du Liban, sans être présent sur le terrain. Mais la destruction progressive depuis un an de l’appareil militaire de la milice chiite libanaise – 50 % de ses capacités ont été anéanties, selon Israël – couplée à la double décapitation de sa branche militaire et politique – a complètement rebattu les cartes. Le Hezbollah a protégé l’Iran. Aujourd’hui, c’est l’Iran qui doit protéger le Hezbollah…

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