Non, les clowns ne sont pas les créatures cauchemardesques que l’on croit. Au lieu de les terroriser, comme Ça, le clown le plus célèbre mais surtout le plus effrayant, et principal antagoniste du roman éponyme de Stephen King – ils pourraient en réalité les guérir ! On s’explique. La peur des clowns, souvent alimentée par des représentations culturelles, comme celle tout droit sortie de l’imaginaire crispé de l’auteur américain, est partagée par de nombreuses personnes. Elle porte même un nom scientifique, la coulrophobie, littéralement la peur excessive et irrationnelle de ces clowns. Il n’est donc pas étonnant que l’arrivée d’un clown dans la chambre d’hôpital de leur enfant inquiète les parents, soucieux de leur bien-être, et craignant que cela n’ajoute plus de stress que de réconfort à leur petit. Mais si l’on oublie un instant le poids latent de notre culture sur notre psychisme, ces farceurs pourraient, selon une étude sérieuse, contribuer à guérir les enfants hospitalisés.
Cette étude menée par le Centre Médical Carmel de Haïfa, en Israël, révèle que les enfants visités par des clowns lors de leur séjour à l’hôpital ont tendance à rentrer plus rapidement chez eux. Dirigée par Karin Yaacoby-Bianu, pédiatre et chercheuse, une étude a été menée sur un groupe de 51 jeunes patients, âgés de 2 à 18 ans, souffrant de pneumonie. Parmi eux, 26 enfants ont reçu quotidiennement la visite de clowns hospitaliers pendant les (…)
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