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38 mois pour un conducteur ivre qui a tué le PDG d’une petite municipalité

Un automobiliste de 25 ans a été condamné mardi à 38 mois de prison pour avoir heurté mortellement et conduit sous l’influence de la marijuana le directeur général d’une petite municipalité de l’Outaouais qui était très apprécié de sa communauté.

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« C’est un soulagement […] « C’est pour la famille que la dame assume la responsabilité des actes qu’elle a commis », a-t-il déclaré. Journal Procureur de la Couronne Met Simon Pelletier.

Sous le regard des proches de Sylvain Bégin, au palais de justice de Campbell’s Bay, Emily Rumleskie a reconnu les torts commis dans la soirée du 19 septembre 2020. La résidente de l’Ontario a ainsi évité un procès devant jury d’un mois.

Le tribunal a scellé mardi le sort d’Emily Rumleskie.

Facebook Emily Rumleskie

La victime, âgée de 50 ans, circulait en moto sur la route 148, à Mansfield-et-Pontefract, en Outaouais, lorsque l’accusée s’est retrouvée sur son chemin.

Rumleskie s’était engagé dans la voie même si M. Bégin avait la priorité et n’avait pas à s’arrêter.

La marijuana en question

La capacité de la défenderesse à conduire était altérée par sa consommation de marijuana, comme le montre un résumé de l’affaire déposé au tribunal.

L’impact a été si violent que le SUV de la jeune femme s’est renversé. Elle a subi de graves blessures.

La mort de Sylvain Bégin a eu l’effet d’une bombe dans la région. Il était notamment le directeur général de la municipalité de L’Île-du-Grand-Calumet.

En plus d’être impliqué au sein du service d’incendie de Mansfield-et-Pontefract, le père était « le principal organisateur de la collecte de dons pour les enfants défavorisés de la communauté de Fort-Coulonge/Mansfield », peut-on lire dans son avis de décès.

En prison pendant le procès

Près de quatre ans plus tard, mardi, l’affaire du conducteur imprudent a finalement été close, après de longues négociations entre les parties.

« C’était évidemment très difficile pour [les membres de sa famille] et ils sont satisfaits qu’il y ait enfin une résolution dans cette affaire », M.et Fourreur.

La municipalité de Mansfield-et-Pontefract, où s’est déroulé le drame, avait mis ses drapeaux en berne le 20 septembre 2020.

Incendie de Mansfield sur Facebook

Une proposition commune concernant la peine à purger, soit 38 mois, a été entérinée par le juge Alexandre Bien-Aimé Bastien.

« Nous pensons avoir une sentence raisonnable. En plus de cela, il y a une interdiction de conduire qui n’est pas négligeable, pour une période de cinq ans », a commenté le procureur de la Couronne.

Il convient de noter que l’accusé a été en détention préventive pendant environ un an et demi pendant la durée de la procédure judiciaire.

Rumleskie a été incarcéré après avoir été accusé d’avoir violé les conditions de libération, notamment d’avoir eu la garde ou le contrôle d’un véhicule à moteur, d’avoir été dans la région de Pontiac et d’avoir entravé la police en donnant une fausse pièce d’identité.

Les accords dans ces affaires ont été présentés au tribunal cette semaine, lui valant 60 jours supplémentaires de détention.

« À ce stade, je voudrais prendre un moment pour transmettre mes condoléances à la famille. Je sais que cela doit être un moment très difficile pour vous tous. Je vous souhaite le meilleur pour l’avenir », a déclaré le magistrat à la fin de l’audience.

– Avec la collaboration de Valérie Gonthier

 
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