Trois personnes ont été écrouées et cinq placées sous contrôle judiciaire en juin dans le cadre d’une enquête ouverte en 2023 à Saint-Étienne sur un trafic d’armes que cherchaient notamment à se procurer des survivalistes, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.
L’enquête a débuté début 2023 sur la base d’informations relatives à un projet d’acquisition d’armes par un groupe présumé de survivalistes conspirateurs, surveillé par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), selon le parquet de Saint-Étienne, confirmant une information du quotidien régional. Progrès.
Armes de guerre, munitions et explosifs
L’accès aux conversations passées via une messagerie cryptée a permis aux enquêteurs d’identifier plusieurs trafiquants d’armes présumés ainsi que certains de leurs clients, a expliqué à l’AFP une Source proche de l’enquête. Les perquisitions ont permis de saisir une importante quantité d’armes de guerre (fusils d’assaut et mitraillettes), d’armes de poing, de munitions et d’explosifs, a précisé la Source.
« Huit individus, dont des trafiquants d’armes présumés, ont été placés en garde à vue le 3 juin dans la Loire et les départements limitrophes », a déclaré le procureur. « Trois ont été placés en détention provisoire, les autres sous contrôle judiciaire, dans le cadre d’une enquête confiée à la Sous-direction antiterroriste (SDAT) de la police judiciaire »a-t-il ajouté, sans indiquer si des membres du groupe présumé de survivalistes conspirateurs figuraient parmi les huit suspects.
Un homme d’une cinquantaine d’années, présumé trafiquant d’armes, est décrit à l’AFP par son avocat, David Metaxas, comme « un notable stéphanois de bonne réputation, sans casier judiciaire » et « qui s’est laissé entraîner dans cette activité illicite par passion pour les armes. »
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