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Ségolène Royal criticizes Bernard Cazeneuve’s “rigid thinking”


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Invitée ce dimanche au « Grand Jury-RTL-Le Figaro-M6-Public Sénat », la finaliste de l’élection présidentielle de 2007 se dit toujours « disponible » pour Matignon, et critique l’ancien socialiste, qui sera reçu lundi par Emmanuel Macron.

Dans l’incertitude qui entoure la nomination d’un nouveau Premier ministre, une certitude semble se dessiner : Ségolène Royal poursuivra sa campagne pour Matignon jusqu’au bout. Invitée ce dimanche du « Grand Jury-RTL-Le Figaro-M6-Public Sénat », la finaliste de l’élection présidentielle de 2007 a rappelé sa volonté de « disponibilité » et son « expérience » pour succéder à Gabriel Attal, bloqué à la tête d’un gouvernement démissionnaire depuis plus d’un mois et demi. « Ma vie politique est derrière moi, je ne suis pas candidat à l’élection présidentielle. J’ai ressenti un devoir face à la situation politique », elle a argumenté.

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Peu importe si l’hypothèse d’une nomination de Bernard Cazeneuve semble toujours d’actualité, alors que l’ancien socialiste doit rencontrer Emmanuel Macron ce lundi matin. « Si la tentation est de choisir un Premier ministre qui divisera la gauche, c’est un mauvais choix. »a épinglé Ségolène Royal, pour qui l’ancien premier ministre de François Hollande ne serait pas en mesure« pour apaiser » Il faut dire que la rumeur d’une promotion de Bernard Cazeneuve a très vite provoqué une levée de boucliers à gauche, y compris dans l’entourage du chef de file des socialistes, Olivier Faure. Les Insoumis ont d’ores et déjà prévenu qu’ils censureraient le prochain gouvernement en cas de nomination de l’ancien ministre de l’Intérieur.

« Une pensée rigide »

Durant ses années au gouvernement avec Bernard Cazeneuve, Ségolène Royal s’est forgée une opinion claire sur la ligne du fondateur de la Convention : « C’est une pensée rigide, mais ce n’est pas forcément une pensée rigide. »Elle a torpillé. L’ancienne ministre de l’Environnement a notamment évoqué le projet de barrage de Sivens (Tarn), endeuillé par la mort de Rémi Fraisse, un jeune militant écologiste, après le lancement d’une grenade par un policier en 2015. « Beaucoup d’entre nous lui ont dit que le barrage de Sivens n’était pas légal, qu’il fallait abandonner ce projet. Mais non, la pensée rigide et nous continuons avec le barrage ! »elle dénonce, alors que Bernard Cazeneuve occupait alors la place Beauvau.

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À l’inverse, le socialiste a soutenu une « pensée flexible » ce qui lui donnerait la capacité de dialoguer avec les bancs de gauche comme de droite. Un atout, selon elle, qui lui permettrait de composer une « gouvernement d’union républicain »sans dévoiler le casting. « J’y réfléchis. Si je suis choisie, je devrai agir vite. »Elle a éludé. Sa candidature ne semble toutefois pas enchanter à ce stade les forces du Nouveau Front populaire (NFP), toujours unies derrière Lucie Castets malgré le refus présidentiel. « Le problème est que les intérêts du pays prévalent sur les intérêts des partis. »a défendu celle dont le nom avait été proposé pour diriger une liste unique de gauche aux élections européennes. Reste que pour l’instant Ségolène Royal refuse de révéler si des contacts ont été pris avec l’Élysée depuis sa proposition de services.

 
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