Lors d’un entretien avec les partenaires sociaux, le ministre de l’Inclusion économique, Younès Sekkouri, s’est voulu rassurant en affirmant que le gouvernement sera ouvert à toutes leurs propositions.
Promettant que tout se passera bien, le ministre a répondu aux doléances de plusieurs syndicalistes et acteurs lors d’une journée d’étude organisée ce mercredi par la commission de l’éducation et des affaires sociales de la Chambre des conseillers.
Sekkouri a assuré qu’une version respectueuse et honorant le pays de la loi sur la grève organique serait produite. Les discussions à ce sujet devraient reprendre jeudi, avec notamment une deuxième phase de consultations avec les syndicats.
« À l’avenir, personne ne peut présumer de la force de ce droit, mais nous sommes collectivement responsables de le préserver et de le protéger, et il incombe au gouvernement non seulement d’écouter, mais aussi de prendre en compte les propositions et points de vue de tous les partenaires », a affirmé le ministre à propos de cette loi qui est débattue dans les rangs des partenaires sociaux et qui a été rejetée en masse après sa présentation par le gouvernement.
Le ministre s’est, en ce sens, engagé à approfondir le débat avec les partenaires sociaux concernant le projet de loi organique sur la grève, à partir de vendredi prochain, promettant de transmettre leurs propositions au gouvernement afin d’obtenir son avis.
A cet effet, il a reconnu la nécessité d’inclure plusieurs segments de la société, tous les acteurs intéressés par ce droit, afin que le projet de loi soit à la hauteur des attentes des Marocains. À ce titre, le ministre a souligné qu’un projet de loi de cette envergure devrait réussir à rassembler les visions des hommes politiques, des syndicalistes, des employeurs, des décideurs publics et des praticiens.
-Le ministre a, à cet égard, souligné que la production d’une version respectueuse et capable d’honorer le pays nécessite certainement un « collectif de renseignement »mais en tenant compte de la politique, des droits, des pratiques, et en faisant également preuve de patience.
« À l’avenir, personne ne peut présumer de la force de l’issue de ce droit, mais nous sommes collectivement responsables de sa préservation et de sa protection, et il est de la responsabilité du gouvernement non seulement d’écouter, mais aussi de prendre en compte les propositions. et points de vue de tous les partenaires », dit Sekkouri.
La question, a-t-il rappelé, est restée en suspens depuis deux ans, d’où la nécessité d’étudier et de discuter attentivement les termes de la loi.
Enfin, pour rassurer ses interlocuteurs, Sekkouri a promis que tout se passerait bien et serait à la hauteur des attentes des citoyens.