Un père indigne qui a transmis l’herpès à sa petite fille écope de 11 ans

Un père indigne qui a transmis l’herpès à sa petite fille écope de 11 ans
Un père indigne qui a transmis l’herpès à sa petite fille écope de 11 ans

Un père indigne qui a transmis l’herpès à sa fille de 6 ans lors de multiples agressions sexuelles se dirige vers le pénitencier pour les 11 prochaines années, même s’il continue de dire qu’il ne faisait que « s’occuper » de l’enfant.

“Il n’y a aucune reconnaissance de ses actes […]. Au contraire, cela demeure dans la justification, la rationalisation et la négation», déplore le juge Christian Jarry dans sa récente décision rendue au palais de justice de Saint-Hyacinthe.

L’accusé de 41 ans, qui ne peut être nommé afin de protéger l’identité de sa victime, a commis ses crimes en 2016, alors que sa jeune fille devait soigner des infections urinaires.

« Une crème protectrice doit être appliquée régulièrement sur ses parties génitales », explique le juge. L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais la réalité est toute autre.

Traumatisé

Car dans ces moments-là, le père indigne en profitait pour abuser sexuellement de l’enfant. En deux ans, la victime a été agressée une quinzaine de fois, contractant l’herpès génital de son père.

« Aujourd’hui âgée de 14 ans, elle éprouve désormais de la peur à l’idée d’avoir un contact physique avec autrui », explique le juge. Évidemment, son infection herpétique l’affecte beaucoup. Elle doit prendre des médicaments et elle prévoit des difficultés dans ses futures relations amoureuses.

L’accusé a été rapidement arrêté. Et lors de la perquisition à son domicile, la police a découvert qu’il utilisait les mots de passe de son ex-compagne pour l’espionner en ligne, et qu’il collectait de la pédopornographie.

Au total, 1 543 fichiers, incluant des enfants âgés d’à peine 4 ans, ont été trouvés sur son ordinateur.

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Histoire inventée

Lors de son témoignage, l’indigne père a inventé des excuses, affirmant avoir espionné son ex-compagne pour s’assurer que son nouvel amant ne s’en prendrait pas à l’enfant. Quant à la pédopornographie, il affirmait qu’elle avait été volée à la nouvelle épouse « afin de s’assurer que sa fille ne soit pas là ».

Ses excuses, qualifiées par un expert de « tout aussi farfelues et invraisemblables », ont été rejetées par le juge.

«[L’enfant] avait le droit de considérer sa résidence comme son château, comme un lieu où rien ne pouvait lui arriver », a déclaré le juge.

Il ne faisait donc aucun doute que ce père indigne recevrait une peine de sept ou huit ans de pénitencier, comme le suggérait la défense. Car lorsqu’il s’agit de crimes contre les enfants, les peines doivent être exemplaires, a rappelé le magistrat.

Il a donc écopé de 11 ans de prison. Durant cette période, il lui sera interdit de communiquer avec la victime. Et une fois libre, il lui sera interdit d’être en contact avec des jeunes, sauf exceptions, pendant 10 ans. Il sera également inscrit au registre des délinquants sexuels jusqu’à son décès.

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