Le fait est que Donald Trump souhaitait cet accord, qui lui permet de relancer les accords d’Abraham, conclus lors de son premier mandat et destinés à normaliser les relations entre Israël et les pays arabes. Il avait indiqué que la libération des otages devrait avoir lieu avant la cérémonie d’investiture du 20 janvier – ce qui reste hypothétique. A défaut, il a promis“enfer” au Hamas. De ce fait, Mike Waltz, futur conseiller à la sécurité nationale du président élu, a travaillé le conseiller de Joe Biden, Jake Sullivan.
Israël et le Hamas conviennent d’une trêve temporaire dans la bande de Gaza
Rencontre cruciale
De même, l’envoyé spécial de Donald Trump pour la région, Steve Witkoff, a soutenu Brett McGurk, son homologue du président Biden. Le quotidien israélien Haaretz a révélé mardi que Steve Witkoff avait appelé vendredi 10 janvier le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour annoncer son arrivée le lendemain à Jérusalem. Lorsqu’on lui a proposé un rendez-vous après la fin du Shabbat le samedi soir, M. Witkoff a répondu que le jour de repos rituel était le moindre de ses soucis.
Les responsables de l’administration Biden ont déclaré que la réunion de samedi entre Steve Witkoff et Benjamin Netanyahu était cruciale pour conclure l’accord, selon le Washington Post. Bon prince, l’homme de Donald Trump a concédé que l’administration Biden avait été le «fer de lance” pourparlers. Tout le monde se souvient du précédent de la libération des otages américains en Iran en 1981. Détenus à Téhéran pendant 444 jours, leur sort pesa sur la défaite électorale du démocrate Jimmy Carter, décédé le 29 décembre. Les otages furent libérés le 20 janvier 1981, douze minutes après le discours inaugural du président républicain Ronald Reagan.