L’école du Plateau n’est pas le seul établissement d’enseignement de la province qui demande aux élèves de faire un choix entre leur passion et l’école.
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Plusieurs commentaires nous sont parvenus ces derniers jours, de la part de parents ou d’enseignants, soulignant que la situation à l’école du Plateau n’était pas unique.
D’autres centres de services scolaires de la province empêchent les élèves qui poursuivent des études enrichies en sciences et en mathématiques de participer à des concentrations sportives ou culturelles.
Disparités
La sortie du ministre Drainville mardi, qui a demandé au centre de services scolaire de Charlevoix ainsi qu’au conseil d’établissement de l’école du Plateau de revoir la décision votée lundi soir dernier, a donc interpellé plusieurs parents à travers la province, qui vivent le même type de situation. dans leur école.
«Quand je vois le départ du ministre Drainville, je me dis qu’il n’est pas bien conscient des disparités dans ses écoles», nous a confié au téléphone la mère d’un élève de l’école Le Prélude de Mascouche. , dont la fille a dû abandonner son programme de concentration en football pour pouvoir suivre ses cours enrichis de sciences et de mathématiques. Elle a préféré rester anonyme pour ne pas nuire à son enfant.
De son côté, Alexandre Gobeil est père d’un élève de troisième année du secondaire à l’école La Camaradière, à Québec.
Son fils étudie actuellement la musique et devra choisir entre poursuivre sa passion l’année prochaine ou y renoncer pour suivre des cours approfondis.
« Mon fils va bien grâce à la musique. C’est dommage qu’il doive faire un choix.
Les écoles doivent écouter
Du cabinet du ministre Drainville, on nous dit que le gouvernement ne peut pas gérer chacun de ces dossiers individuellement et qu’il se concentre présentement sur le cas de l’école du Plateau.
« Dans cette situation particulière, nous demandons au CSS de Charlevoix et au conseil d’établissement d’être à l’écoute du mécontentement des parents et des élèves sur lesquels il y aura actuellement un impact », nous a répondu un porte-parole. parole du ministre.
« Cela dit, nous ne pouvons pas entrer dans le détail du fonctionnement de chaque école. La priorité reste la réussite, la motivation et le bien-être des étudiants. Les projets spéciaux sont un très bon moyen d’atteindre ces objectifs. Pour y parvenir, les écoles doivent rester attentives.
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