tensions entre Ouagadougou et Paris

tensions entre Ouagadougou et Paris
tensions entre Ouagadougou et Paris

Commentaires récents deEmmanuel Macron sur ” ingratitude » de certains dirigeants africains envers la ça va décidément mal sur le continent…

« Après le gouvernement tchadien et le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko, c’est au tour du Burkina Faso de réagir, pointe Jeune Afrique. Lundi, le capitaine Ibrahim Traoré, au pouvoir à Ouagadougou, a lui aussi exprimé sa colère et affirmé que le président français avait « insulté tous les Africains ». C’est ainsi que ce monsieur voit l’Afrique, voit les Africains, il a continué. Nous ne sommes pas des humains à ses yeux. Cette réaction du président putschiste intervient dans un contexte tendu entre la France et les pays de l’Alliance des États du Sahel, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, note encore le site panafricain. Les militaires en tête, avec des discours souverainistes et nationalistes, ont exigé le départ de l’armée française de leurs territoires respectifs. ».

Réaction ” un quart de tour »

Vie quotidienne Aujourd’hui in Ouaga approves the exit of captain Ibrahim Traoré: “ celui qui, depuis 2 ans, tente de tracer une autre voie pour le Burkina, en partenariat avec le Mali et le Niger, deux pays animés par la même dynamique et dirigés eux aussi par des militaires, IB a donc vite réagi à ce verbatim du président français. Explications à l’appui ! La France doit son existence à des ancêtres africains. Haro aussi, souligne Aujourd’hui, sur les conseillers militaires qui rôdent dans les enclaves diplomatiques et plus dangereux que les militaires dans les camps et haro sur ces fermetures de bases militaires, sans dénonciation des Accords de Défense. La foi de l’IB ! Et il appelle à un réveil significatif des peuples africains. Si ce n’est pas du Lumumbisme ou du Sankarisme, ça y ressemble ! »

Comment quatre agents des services secrets français, détenus depuis un an au Burkina Faso, ont été libérés…

Justement, à propos de ceux-ci « des conseillers militaires se cachent dans les enclaves diplomatiques » mentionné par Aujourd’hui, Le Afrique revient en détail sur la récente libération de quatre agents des services secrets français détenus depuis un an au Burkina Faso.

Le monde Afrique ce qui rappelle le contexte : « comme son homologue malien, le général Assimi Goïta, le capitaine Ibrahim Traoré a rompu les liens avec la France, après un coup d’Etattat. Entre Ouagadougou et Paris, les relations deviennent alors exécrables : limogeage de l’ambassadeur et des forces spéciales françaises basées dans le pays depuis plus d’une décennie, déclarations au vitriol contre l’ancienne puissance coloniale… En coulisses cependant, la coopération opérationnelle se poursuit entre les Burkinabés. l’agence nationale de renseignement et la DGSE. C’est dans ce contexte que les quatre hommes se rendent à Ouagadougou, en novembre 2023. Membres du service technique qui gère les systèmes informatiques et de télécommunications, ces techniciens y sont présents pour une opération ponctuelle de quelques jours.

Quarante-huit heures plus tard, ils ont été arrêtés à leur hôtel par des agents de la Direction de la Sûreté de l’État. Les actes reprochés sont graves : espionnage et « intentions déstabilisatrices ». La faute réside dans des erreurs qui auraient pu être évitées, soulager Le Monde Afrique : absence de visa diplomatique en bonne et due forme et surtout possession de téléphones de service non « nettoyés » – c’est-à-dire purgés des informations sensibles – comme le prévoit la procédure de la DGSE. Dans ces appareils, des photos de sites d’intérêt dans la capitale burkinabè et des contacts dans les régions sous tension sécuritaire. ».

L’action décisive du Maroc…

Les autorités françaises, qui soupçonnaient les Russes d’être impliqués, ont tenté d’abord une médiation togolaise, sans résultat, puis par l’intermédiaire des Émirats arabes unis, sans résultat.

Les mois passent et l’affaire est dans une impasse. LE Maroc entre alors en scène. ” Juillet derniercontinue Le monde Afrique, Emmanuel Macron adresse une lettre au souverain chérifien, dans laquelle il écrit que « le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine ». Pour Paris et Rabat, c’est la fin de plusieurs années de séparation, et le début d’une réconciliation. Entre les « services », un frein se lève, la coopération s’accélère ».

Finalement, les quatre agents français ont été libérés le 18 décembre. Le monde Afrique se demander : « Quelle compensation le capitaine Traoré a-t-il obtenu en échange de la libération des Français ? « Le Maroc a payé 60 millions d’euros et a donné du matériel aux Burkinabés », précise une source proche de la DGED, les services marocains. Une information formellement démentie par la DGSE ».

 
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