Mme Chantal pourrait perdre son certificat d’enseignement

Mme Chantal pourrait perdre son certificat d’enseignement
Mme Chantal pourrait perdre son certificat d’enseignement

Madame Chantal, cette enseignante qui avait terrorisé les élèves de première année avant d’être embauchée cet automne dans une autre école, pourrait perdre son brevet d’enseignement.

Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a lancé mardi une commission d’enquête pour statuer sur son sort, a indiqué son cabinet en réponse aux questions du ministère de l’Éducation. Journal.

L’enseignante aurait récidivé cet automne dans une autre école primaire de Joliette, selon des témoignages de parents recueillis la semaine dernière par TVA Nouvelles.

Cette commission d’enquête peut être déclenchée lorsque des informations sont susceptibles d’indiquer qu’une faute grave a été commise par un enseignant dans l’exercice de ses fonctions.

« Le ministre est très préoccupé et surtout choqué par les événements rapportés. L’école existe pour les enfants et nous ne pouvons en aucun cas accepter de telles situations. La sécurité et le bien-être des étudiants doivent être la priorité de tous », lit-on dans une réponse écrite envoyée par son bureau.

La commission aura 15 jours pour se prononcer sur la pertinence de suspendre le brevet d’enseignant pendant l’enquête, qui pourrait durer plusieurs mois.

La démarche est la même que celle qui a été déclenchée pour les 11 enseignants mis en cause dans le rapport d’enquête sur l’école primaire Bedford, à Montréal, cet automne.

Embauché dans une autre école

Au printemps 2023, des enregistrements de cette enseignante criant après ses élèves de première année dans une école de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, diffusés par QUB radio, avaient suscité l’indignation.

En l’absence de plainte officielle déposée auprès du ministère de l’Éducation, le ministre ne pouvait, à ce moment-là, déclencher lui-même cette commission d’enquête, explique le cabinet.

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La situation est différente aujourd’hui, avec l’adoption l’année dernière de la loi 47 qui renforce les mesures de protection des étudiants.

TVA Nouvelles rapportait la semaine dernière que Madame Chantal avait réussi à se faire embaucher à la rentrée par un autre centre de services scolaire, dans une école primaire de Joliette, comme enseignante auprès d’enfants de six et sept ans vivant des limitations sociales et affectives. .

Pourtant, selon le témoignage de deux mamans, son comportement n’a pas vraiment changé.

De son côté, le centre de services scolaire de Samares a affirmé ne pas être au courant que cette enseignante était la même qui avait fait les manchettes pour ses cris dans une école de Sainte-Marthe-sur-le-Lac.

La loi 47 prévoit désormais que les dossiers disciplinaires des enseignants sont transférés d’un centre de services à un autre, mais cette mesure n’est pas encore en vigueur.

Cette disposition devrait être en place d’ici quelques semaines, selon le cabinet du ministre Drainville.

Mme Chantal est absente de son poste d’enseignante à l’école de Joliette depuis décembre, a indiqué la semaine dernière le centre de services Samares.

 
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