Le chef de la sécurité du président, Park Chong-jun, a démissionné “alors qu’il participait à un interrogatoire de police”, a déclaré à l’AFP un responsable de la sécurité.
Le chef des services de sécurité du président déchu Yoon Suk Yeol, Park Chong-jun, dont l’équipe a empêché son arrestation par les enquêteurs il y a une semaine, a démissionné vendredi. Park Chong-jun a présenté sa démission “alors qu’il participait à un interrogatoire de police”a déclaré à l’AFP un responsable du PSS. Cela a ensuite été accepté par le président par intérim Choi Sang-mok, a déclaré le bureau de ce dernier aux journalistes.
Avant sa démission, le chef de la sécurité présidentielle avait également appelé à empêcher toute “effusion de sang” en cas de nouvelle tentative d’arrestation du leader pour sa tentative éphémère d’imposer la loi martiale. « Il ne doit en aucun cas y avoir d’affrontements physiques ni d’effusion de sang »Le chef du Service de sécurité présidentielle (PSS), Park Chong-jun, a déclaré aux journalistes.
Les gardes du corps de Yoon ont formé une chaîne humaine pour bloquer l’accès aux procureurs du Corruption Investigation Office (CIO) et aux policiers venus arrêter Yoon à sa résidence de Séoul, où il se terre. pendant des semaines.
Procès mardi
Après six heures de face-à-face tendu, le CIO s’est retiré, disant craindre pour la sécurité de son personnel. Le président déchu refuse d’être interrogé sur sa tentative ratée d’imposer la loi martiale le 3 décembre, qui a plongé la Corée du Sud dans une grave crise politique et fait l’objet d’une enquête pour “rébellion”un crime passible de la peine de mort.
Depuis le 31 décembre, des centaines de partisans du président déchu ont manifesté jour et nuit près de sa résidence, bravant les températures glaciales. Les avocats de Yoon affirment que le mandat d’arrêt est « invalide et illégal » et contestent la compétence du CIO pour enquêter sur cette affaire.
La Cour a fixé à ce mardi le début du procès en impeachment, qui aura lieu même si le principal concerné ne comparaît pas. Le tribunal dispose de 180 jours à compter du 14 décembre, date à laquelle il a reçu l’affaire, pour décider s’il doit renvoyer définitivement Yoon ou le réintégrer à la présidence.